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 XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV

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Edmond
Edmond
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MessageSujet: XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV   XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV EmptyDim 3 Mai - 13:50

Les Bourbons (suite).
Le règne de Louis XV fut un règne funeste pour la France. D'une indolence extrême, entouré d'indignes favorites qui le gouvernaient d'une façon absolue, ce roi abandonna le pouvoir à des ministres peu scrupuleux. Après quelques victoires brillantes, mais inutiles, comme celle de Fontenoy (1745), arrivèrent les désastres de la guerre de Sept ans, terminée par le honteux traité de Paris (1763), qui cédait à l'Angleterre notre magnifique empire colonial du Canada et de l'Inde. A l'intérieur, l'administration est plus triste encore : vers la fin du règne le trésor fait banqueroute ; la marine est ruinée, le peuple accablé d'impôts. Le règne de Louis XV a eu pour résultat de rendre la royauté impopulaire et de préparer la Révolution.

Le régent au Palais-Royal.
Louis XIV mourut le 1er septembre 1715 ; l'héritier de la couronne, son arrière-petit-fils, qui fut Louis XV, n'avait alors que cinq ans et demi ; un conseil de régence était nécessaire, et ce fut Philippe, duc d'Orléans, qui fut nommé régent.

Les Parisiens surent gré au duc d'Orléans d'abandonner le séjour de Versailles pour venir s'installer au Palais-Royal ; car la capitale devenait ainsi la résidence du gouvernement. Le régent était un personnage très débauché : tant qu'il fut au pouvoir, Paris fut le théâtre de fêtes et de mascarades dont le Palais-Royal était le centre principal.

La banque de Law, rue Quincampoix.
La rue Quincampoix, étroite et sombre, dans un des quartiers les plus populeux de Paris, — le quartier Saint-Martin, — fut, vers ce temps-là, le rendez-vous de toute la ville. L'Ecossais Law avait installé dans cette rue sa banque, si prospère d'abord, qui entraîna ensuite tant de gens à la ruine. On se représente mal aujourd'hui une foule, plus nombreuse que celle que nous voyons à la Bourse, se presser dans la rue Quincampoix, se ruer dans les bureaux de Law avec l'enivrement que donne la fièvre du jeu et de l'or ; mais il faut se rappeler que les rues de Paris, il y a cent cinquante ans, étaient presque toutes fort étroites, et que la rue Quincampoix ne l'était guère plus que les autres.

Les convulsionnaires de Saint-Médard.
Dans les années qui suivirent la Régence, se produisit à Paris un fait qui rappelait les superstitions du moyen âge. Un prêtre, ou plutôt un diacre, appelé Pâris, mort en 1727, avait été enterré au cimetière Saint-Médard, voisin de l'église du même nom. C'était un janséniste passionné ; après sa mort, on répandit le bruit que des miracles s'opéraient sur son tombeau. Ce fut comme un délire parmi les Parisiens ; tous se portèrent en foule au cimetière Saint-Médard, les malades et les infirmes surtout ; beaucoup étaient pris de convulsions nerveuses qui les firent appeler les convulsionnaires. Il fallut des mesures de police très sévères pour arrêter ces manifestations.

Inscriptions indiquant le nom des rues ; numérotage des maisons.
Quand Louis XV eut l'âge de gouverner en personne, il fit comme son aïeul Louis XIV et alla vivre au château de Versailles. C'est sous son règne qu'on eut enfin l'heureuse idée (1728) d'inscrire le nom des rues à leurs extrémités ; ce nom fut gravé sur des cartouches de pierre qui sont encore visibles sur certaines vieilles maisons d'angle du vieux Paris. Telle est, par exemple, la rue du Prévôt, aboutissant rue Saint-Antoine, où on lit encore l'ancienne inscription : rue Percée. Il y en a plusieurs autres dans le même quartier.

On commença aussi à numéroter les maisons ; ce système de désignation, si simple cependant, n'avait pas encore été employé, sauf pour les maisons du pont Notre-Dame au quinzième siècle.

Le méridien de Paris.
C'est sous le règne de Louis XV que fut déterminé le tracé du méridien de Paris, c'est-à-dire la ligne idéale au-dessus de laquelle le soleil se trouve à midi juste. Cette ligne, dans Paris, va de l'Observatoire à Montmartre en passant par Saint-Sulpice et le Palais-Royal.

XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV Captur67

Le point de départ de la méridienne avait été fixé à l'Observatoire dès le siècle précédent, lorsque cet édifice fut construit ; on en poursuivit le tracé à travers Paris, et l'Académie des sciences le marqua par divers points de repère, notamment à Saint-Sulpice, où l'on peut voir encore l'obélisque portant l'inscription gravée à cet effet, dans le transept gauche de l'édifice, en 1744. De même avait été élevée une pyramide à peu près semblable sur le versant nord des buttes Montmartre, du coté de Clignancourt.

Plus récemment, on a placé dans le jardin du Palais-Royal un petit canon, qui se trouve également dans l'axe de la méridienne et dont le soleil fait partir la charge de poudre à midi juste.

Accroissement du luxe.
Sous la Régence et sous Louis XV, le luxe s'accrut d'une manière effrayante ; la Cour et la Ville, suivant en cela l'exemple du roi, se ruinèrent en fêtes scandaleuses. Les choses arrivèrent à un tel point qu'on fut obligé de rendre un édit qui rappelait les anciennes lois somptuaires.

Édifices construits sous Louis XV.
Les principaux furent : l'Ecole militaire, fondée en 1751, pour y donner l'éducation militaire à de jeunes gentilshommes orphelins ou sans fortune ; elle fut bâtie par l'architecte Gabriel et existe encore aujourd'hui.

L'hôtel des Monnaies, quai Conti, construit par l'architecte Antoine sur l'emplacement de l'hôtel de Nesles et de sa fameuse tour ; c'est dans cet hôtel que furent établis, en 1768, l'administration des Monnaies, les ateliers de fabrication, le contrôle, et depuis un précieux musée contenant une collection de monnaies et de médailles françaises et étrangères.

Le Garde-meuble, situé place de la Concorde.

A cette époque fut ouverte cette même place de la Concorde qu'on appelait alors place Louis XV et qui était ornée d'une statue monumentale du roi. Le Champ de Mars fut affecté, en 1770, aux manœuvres de cavalerie de l'Ecole militaire. Enfin, en 1757, fut commencé le Panthéon, et, en 1763, Louis XV posa la première pierre de l'église de la Madeleine, qui ne devait être achevée que soixante ans plus tard sous la Restauration.

La poste à Paris.
C'est sous Louis XI, nous l'avons dit, que fut organisé le service de la poste aux lettres, en 1464 ; avant cette époque, il n'y avait pas de service régulier permettant aux particuliers de correspondre entre eux.

Mais ce n'est que deux cents ans après, sous Louis XIV, qu'on trouve la première ébauche d'une poste spéciale pour Paris. En 1653, un industriel eut l'heureuse idée d'établir dans chaque quartier des boîtes d'où les employés retiraient les lettres trois fois par jour pour les porter aussitôt à leur adresse. On ne se servait pas de timbres, mais bien d'une sorte de bande achetée à l'avance, portant la mention : Port payé, et sur laquelle on inscrivait le nom et la demeure du destinataire de la lettre. Croirait-on que cette innovation n'eut aucun succès et fut abandonnée faute de lettres à transporter ?

Il faut arriver à 1760 pour trouver la poste parisienne établie définitivement. La ville était alors de moitié moins grande qu'elle ne l'est aujourd'hui et les affaires commerciales bien moins importantes. On n'écrivait pas aussi souvent que maintenant, car les lettres étaient presque toujours fort longues, et d'un style recherché, pour qu'on pût les communiquer à ses amis. Il y eut désormais comme au siècle précédent, trois levées par jour : à huit heures, à midi et à cinq heures ; le tarif était de deux ou de trois sols suivant le poids des lettres ou des paquets. Pour la banlieue cette taxe était augmentée d'un sol. Sous la Révolution, les taxes de la petite poste, — c'est ainsi qu'on l'appelait, — furent singulièrement élevées : ainsi, le prix d'une lettre simple pour Paris était de quinze sous et pour la banlieue d'une livre dix sous, c'est-à-dire du double. La livre valait à peu près un franc de notre monnaie.

Aujourd'hui, les services de la poste parisienne ne sont plus à comparer à ce qu'ils étaient : une lettre jetée à la poste est distribuée trois heures après dans le quartier le plus éloigné de son point de départ ; de plus, on a inventé le système des dépêches qui, circulant dans des tubes pneumatiques, peuvent être remises au destinataire dix minutes après leur expédition. Un dernier progrès enfin est le téléphone, annexé aux bureaux de poste, et grâce auquel on peut non plus écrire, mais causer avec les personnes à qui l'on a affaire.

L'Hôtel central des Postes de Paris fut d'abord situé dans la rue des Poulies, aujourd'hui disparue, qui se trouvait en face de la colonnade du Louvre, puis transféré en 1757 dans un vaste hôtel de la rue Jean-Jacques-Rousseau. L'importance des services de la poste augmentant chaque jour, il a fallu, depuis peu construire des bâtiments beaucoup plus vastes, qui se sont élevés sur l'emplacement de l'ancien hôtel et des maisons environnantes.

Les voitures publiques, chaises et carrosses.
Les voitures et les omnibus n'existaient pas au moyen âge : la ville n'était pas assez grande pour que le besoin s'en fît sentir. Au seizième siècle même, l'usage des carrosses était presque exclusivement réservé au roi ou aux dames de la cour. Les grands personnages et les gens très riches n'auraient pas osé s'en servir. Les magistrats allaient à cheval ou à dos de mule, comme ils persistèrent longtemps à le faire après que l'usage des voitures fut devenu général.

Au dix-septième siècle, on commença à employer des chaises à bras ou à porteurs, sortes de guérites portées par deux hommes, et où une seule personne pouvait prendre place.

En 1650, apparaissent les premières voitures dites de place : on les appelait fiacres comme aujourd'hui ; mais on appelait également fiacre le cocher qui les conduisait. Cette entreprise eut tout de suite la vogue et elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Elle fut dirigée à l'origine par de grands seigneurs, le duc de Givry, le duc de Roannez, qui obtinrent du roi les privilèges ou autorisations nécessaires pour l'exploitation. Le prix n'a guère varié et a toujours été de vingt-cinq ou trente sous par course ; mais il ne faut pas oublier que cette somme, il y a cent ans, représentait une valeur beaucoup plus grande qu'à l'époque actuelle.

En 1850, on ne comptait pas plus de 5000 voitures de place à Paris ; ce nombre est plus que doublé aujourd'hui.

Théâtres.
Pendant l'antiquité païenne le théâtre avait été fort en honneur. Il subsista encore pendant tout le temps que dura la période gallo-romaine ; puis il disparut, combattu avec persistance par l'Église qui y voyait un divertissement immoral et contraire à la foi chrétienne.

Mais au moyen âge, à la suite des croisades, se manifesta un goût très vif pour jouer ce qu'on appelait des mystères, c'est-à-dire la représentation de scènes tirées des faits de la religion ; il y avait des personnages qui figuraient l'un Jésus-Christ, l'autre la Vierge, l'autre tel ou tel saint. Ce fut l'origine de notre théâtre moderne.

A Paris des confréries de jeunes gens s'organisèrent pour donner des représentations de mystères ; c'étaient les Clercs de la basoche, puis les Enfants sans souci, et aussi les Confrères de la Passion, qui seuls obtinrent une autorisation officielle. Le roi Charles VI la leur accorda par une charte de l'année 1402.

Au siècle suivant, les Confrères de la Passion, tout à fait organisés, acquirent un terrain sur l'emplacement de l'Hôtel de Bourgogne, dont il nous reste encore, près de la rue Montorgueil, la tour dite de Jean-sans-Peur, curieux monument de l'architecture du quinzième siècle.

Ils s'y firent construire une salle et y jouèrent, non plus seulement des mystères, mais aussi des pièces profanes qui s'appelaient des soties ou des moralités.

L'art dramatique se développa sous Louis XIII, et d'autres théâtres se fondèrent. Il y avait, outre celui de l'hôtel de Bourgogne, le Théâtre du Marais, situé rue Vieille-du-Temple, au coin de la rue de la Perle ; puis, quand Molière commença à jouer à Paris, en 1658, le Théâtre du Petit-Bourbon. Ce dernier était situé en face du Louvre, près de Saint-Germain-l'Auxerrois, dans la grande salle d'un hôtel à demi ruiné et qui devait son nom de Petit-Bourbon à ce qu'il avait été la résidence du connétable de Bourbon sous François Ier. Ce théâtre était en quelque sorte une annexe du Louvre, et les ballets de la Cour s'y donnaient. Molière obtint du roi l'autorisation de jouer alternativement avec les acteurs italiens, qui depuis cent ans étaient en possession de la scène ; cependant la troupe de l'hôtel de Bourgogne fut toujours, jusqu'à sa disparition en 1688, appelée troupe royale ou troupe des grands comédiens.

En 1660, l'hôtel du Petit-Bourbon fut démoli et la troupe de Molière transférée dans le théâtre dit du Palais-Royal (anciennement Palais-Cardinal à cause du cardinal de Richelieu), c'est-à-dire sur l'emplacement même où se trouve aujourd'hui le Théâtre-Français. Elle n'y devait pas rester longtemps. Après les brillants succès des pièces que faisait jouer Molière, quand ce dernier mourut, ses compagnons furent forcés d'abandonner leur salle pour la laisser aux acteurs de l'Opéra. Ils s'installèrent sur la rive gauche, d'abord rue Mazarine, puis rue Guénégaud ; finalement, ils se construisirent une salle dans la rue dite alors des Fossés-Saint-Germain-des-Prés et qui plus tard s'est appelée rue de l'Ancienne-Comédie, en souvenir de leur séjour. La troupe y resta de 1689 à 1776 puis alla dans un local dépendant des Tuileries et, de là, au théâtre de l'Odéon que l'on venait de construire pour elle. Enfin, en 1799, elle prit possession des bâtiments actuels de la Comédie-Française.

Les usages, en fait de théâtre, étaient bien différents autrefois de ce qu'ils sont aujourd'hui. D'abord, la représentation n'avait pas lieu le soir, mais bien dans l'après-midi ; elle durait de quatre à huit heures environ. Le prix des places était fort élevé ; mais, en revanche, beaucoup de nobles ou de gens de la maison du roi bénéficiaient de leur qualité pour assister gratis aux représentations. Enfin la scène était encombrée de banquettes où s'asseyaient des spectateurs privilégiés. L'espace laissé libre aux acteurs était donc fort peu considérable ; il n'y avait presque aucun intervalle pour le marquer, ce qui nuisait beaucoup à l'illusion, et les personnes ainsi installées sur le théâtre n'hésitaient pas à faire du bruit et même du scandale dés qu'un mot de la pièce les choquait, ou simplement pour se faire remarquer. Cette mode ridicule ne cessa qu'en 1759.

XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV 000_1671
Jeux nautiques donnés sur la Seine en 1751.
(D'après le tableau de Raguenet, appartenant au musée Carnavalet.)

Jeux nautiques sur la Seine au dix-huitième siècle.
Le règne de Louis XV fut le règne de la frivolité par excellence : tout était prétexte à fêtes, à la cour comme à la ville. Mais le peuple avait aussi les siennes, qui n'étaient pas les moins intéressantes. Au nombre de ces dernières figuraient des Jeux nautiques sur la Seine, qui étaient de tradition. Ils étaient donnés par la corporation des bateliers. La gravure représentant une joûte sur l'eau a été fait d'après un tableau de Raguenet, peintre de l'époque, tableau qui appartient actuellement au musée Carnavalet. Cette joûte, qui eut lieu en 1751, excita une vive curiosité. Elle fut donnée près de la pompe à feu, bâtie sur pilotis, qui touchait au pont Notre-Dame, alors chargé de maisons à droite et à gauche. A l'extrémité de chaque bateau se tient debout un homme ayant à la main une lance en bois, terminée par un tampon et avec laquelle il cherche à jeter à l'eau les jouteurs concurrents ; on aperçoit même une femme au nombre des lutteurs. Un gobelet ou un couvert d'argent était le prix décerné au combattant qui restait debout le dernier.

XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV 10
Article provenant d'ICI

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XI. Paris sous les Bourbons. - Louis XV 000_1455
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