C’est tout un domaine qui est resté primordial pour l’espèce humaine, depuis qu’elle s’est tenue debout… enfin, il y 10 000 ans selon les préhistoriens ! L’élevage a fait suite à une longue ère de cueillette et de chasse. Mais même à cette période où l’Homme profitait grandement de la Nature, il avait déjà le sens du « développement durable », en ne prélevant que ce qui lui était nécessaire.
L’élevage comme moyen de subsistance.
Au tout début des civilisations, les gens ne pratiquaient l’élevage que pour des besoins journaliers en lait et pour avoir de la viande en réserve lors des périodes de soudure. Raison pour laquelle, les premiers animaux élevés étaient des bovidés ou des caprinés pour la plupart.
La forme de l’élevage était aussi différente. L’enclos n’était pas spécialement indispensable. Les familles d’éleveurs exploitaient essentiellement les faunes dans leur monde naturel, en contrôlant leur territoire. Éventuellement, ils suivaient les besoins de transhumance des troupeaux, conduisant au nomadisme et au pastoralisme.
Ensuite, l’élevage intensif et la boucherie.
Au fur et à mesure, le développement des mœurs et du mode alimentaire carnivore était devenu une voie pour une population humaine de plus en plus sédentarisée, surtout sur les continents où le froid sévissait.
En même temps, la domestication était permise par la transformation du bétail au niveau génétique. La consommation de la viande était régulière et plutôt habituelle chez la frange de population qui ne pratiquait pas l’agriculture. Les premiers trocs ou ventes de viande annoncent l’ère de l’industrialisation. L’élevage extensif précède celui intensif.
Source : latabledeseleveurs.fr