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 Chronologie des papes - Pie XI

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Edmond
Edmond
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MessageSujet: Chronologie des papes - Pie XI   Chronologie des papes - Pie XI EmptySam 21 Mai - 16:22

Chronologie des papes - Pie XI 220px-Pius_XI%2C_by_Nicola_Perscheid_%28retouched%29

Pie XI, né Ambrogio Damiano Achille Ratti le 31 mai 1857 à Desio (Royaume de Lombardie-Vénétie) et mort le 10 février 1939 au Vatican, est un prêtre catholique, érudit, théologien et archevêque de Milan. Cardinal en 1921, il est élu l'année suivante 259e évêque de Rome, et donc pape de l'Église catholique.

Élu le 6 février 1922, son pontificat est marqué par le règlement de la question romaine, avec la reconnaissance et l'institution de l'État de la Cité du Vatican, par les accords du Latran, en 1929. Il est confronté à la montée des Totalitarismes en Europe : communisme (1917), fascisme (1922) et nazisme (1933).

Jeunesse et carrière dans la Curie

Naissance et formation
Ambrogio Damiano Achille Ratti est né, le 31 mai 1857, d'une famille de la bourgeoisie lombarde dans la petite ville de Desio près de Milana1 1 alors sous domination autrichienne (en 1859 la Lombardie, conquise par les armées franco-sardes est rattachée au nouveau royaume d'Italie). Son prénom Ambroise-Damien-Achille a été donné par son grand-père Ambroise Ratti (qui était aussi son parrain).

Le futur pape était l'avant-dernier fils (parmi sept enfants) de Francesco Ratti († juin 1881) qui était alors propriétaire d'une filature de soie, et de son épouse, Teresa née Galli († octobre 1918), fille d'un aubergiste originaire de Saronno.

À la fin de son école primaire à Desio, il est placé, à la requête de son oncle, au petit séminaire de Saint-Pierre Martyr à Sevesoa. Il passe ses vacances chez son oncle Damiano Ratti (prévôt curé d'Asso), qui lui fait approfondir ses études. Après deux années au séminaire de Monza, il devient surveillant pendant une année au collège San Carlo de Milan où il obtient le baccalauréat. Cela lui permet d'entrer au grand séminaire de Milana.

En 1874, le jeune Achille prend l'habit des tertiaires franciscains remis par son confesseur Luigi Tavola, curé de Sormano. Il est remarqué par l'archevêque de Milan Luigi Nazari di Calabiana, au presbytère de son oncle d'Asso, pour son esprit studieux et sa piétéa.

Le prélat le charge d'enseigner la grammaire au petit séminaire de Saint-Pierre Martyr, où il avait étudié auparavant, et au collège Saint-Martina. En 1879, il est envoyé avec son ami Alessandro Lualdi au séminaire pontifical lombard de Rome où il réside durant ses études à l'université grégoriennea.

Ordination et doctorat
Achille Ratti est ordonné prêtre le 20 décembre 1879, à l'âge de 22 ans, à la basilique Saint-Jean-de-Latrana. Il célèbre sa première messe dans la basilique Santi Ambrogio e Carlo al Corso, où est conservé le cœur de saint Charles Borromée, archevêque de Milan2 et sa troisième messe au tombeau de saint Pierre dans les cryptes vaticanesa.

Il obtient trois doctorats, en philosophie, en droit canonique et en théologie, à l'Université pontificale grégorienne, où il fait la connaissance de Giocomo Della Chiesa, futur Benoît XV. C'est l'un des premiers docteurs de l'Académie pontificale Saint-Thomas [d'Aquin], fondée le 13 octobre 1879. Comme le pape Léon XIII souhaitait rencontrer les deux lauréats, Achille Ratti et Alessandro Lualdi, lors de son audience personnelle, à la fin d'une journée, le Saint-Père et deux jeunes prêtres échangèrent longtemps et intimement leur pensée sur l'enseignement de la philosophie.

Érudit

Chronologie des papes - Pie XI 220px-11
Achille Ratti, jeune prêtre.

En 1882, il regagne la ville de Milan en tant que vicaire dans la petite paroisse Barni pendant quelques mois. Puis, il est nommé professeur du grand séminaire, où il enseigne durant cinq ans la théologie dogmatique ainsi que l'éloquence sacrée.

Il rejoint les oblats de saint Charles Borromée peu après sa nomination comme « docteur » (c'est-à-dire conservateur3) de la bibliothèque Ambrosienne, à la suite du décès d'un de ces docteurs le 5 novembre 1888. Il y travaille jusqu'en 1912. Ses recherches sont tournées vers la vie et l'œuvre de Charles Borromée, ainsi que sur le diocèse de Milan. Il travaille aussi sur un apocryphe de Paul. Ces études de qualité, pendant cette période, préparent sa future promotion : en mars 1907, nommé préfet de l'Ambrosienne, il succède à Antonio Maria Ceriani qui avait eu sur lui une profonde influence scientifique. Il entreprend un travail de rénovation et de classement de l'antique bibliothèque qui le fait remarquer de la communauté des savants.

En 1909, il devient en outre conservateur auprès du collégial de la faculté théologique de Milan et devient un proche du cardinal Andrea Carlo Ferrari auquel Achille Ratti succède en 1921.

Le pape Pie X l'appelle auprès de lui pour le nommer, 20 février 1912, vice-préfet de la Bibliothèque apostolique vaticane sous la direction du préfet jésuite Franz Ehrle, tout en lui conservant la responsabilité de l'Ambrosienne. Le 1er septembre 1914, à la suite du départ de Frantz Ehrle, le nouveau pape, qui le connaissait (Benoît XV) lui confie la bibliothèque. Le 15 septembre, le Saint-Père lui accorde une stalle de chanoine à la basilique vaticane, et le 28 octobre, Achille Ratti est élevé à la dignité de protonotaire apostolique.

Jeunesse sportive
Achille Ratti est également un sportif, connu pour son goût de l'alpinisme. Il gravit ainsi de nombreux sommets des Alpes : le Cervin, le pic Dufour dans le mont Rose à 4 663 mètres d'altitude, le mont Blanc, et réalise la première traversée du col Zumstein (4 452 m). Le Club alpin suisse mentionne surtout son ascension vers le mont Rose dans le Guide des Alpes Valaisannes (tome III, p. 111). En effet, avec ses deux amis, ils subissent des ténèbres exceptionnelles près de la pointe Dufour le 30 juillet 1889, qui les obligent à une nuit d'arrêt sur une corniche. Sans nouvelles, une caravane de secours vient les secourir depuis Zermatt. Un de ses amis a les pieds gelés. Le Docteur Ratti devient membre honoraire des Clubs alpins de Desio et de Milan. Plusieurs voies portent son nom, notamment l'actuelle voie des Aiguilles grises sur le mont Blanc, autrefois dénommée route du Pape. Cet étonnant mélange de ténacité physique et d'érudition rigoureuse en faisait un prélat original. Ses historiens y voient la base du tempérament qu'il montra lors du pontificat face aux situations de crise.

Diplomate en Pologne
Il devient ensuite, le 25 avril 1918, visiteur apostolique en Pologne, où la situation diplomatique et militaire est très tendue. L’État polonais est en voie de reconstitution, mais en conflit avec l'URSS. Lorsque l'État est officiellement reconnu, Ratti reçoit formellement le titre de nonce apostolique en Pologne, le 6 juin 1919, et est titré archevêque in partibus de Lépante le 3 juillet 1919. Sa consécration en la cathédrale de Varsovie, par l'archevêque Aleksander Kakowski, se tient le 28 octobre suivant en présence des vingt-deux archevêques et évêques du pays et du président de la République Józef Piłsudski, du gouvernement et de tout le corps diplomatique. Il mène à bien des négociations diplomatiques, soutient personnellement les prisonniers ou les enfants de ce pays et fait preuve d'un grand courage personnel lors du siège de Varsovie par les Soviétiques, en août 1920. Il en garde un solide anticommunisme.

Sa mission s’achève en demi-teinte : nommé haut-commissaire ecclésiastique en Haute-Silésie, où n'avait pas encore eu lieu le plébiscite dont les résultats devaient déterminer si la région serait rattachée à la Pologne ou à l'Allemagne, il se conforme aux instructions émanant du cardinal Bertram, évêque de Breslau, ordonnant aux prêtres polonais de ne pas prendre parti dans le débat, ce qui favorisait le clergé allemand. En conséquence, Ratti est sévèrement attaqué par la presse polonaise.

À la suite de cette fonction importante mais difficile, l'université catholique de Varsovie lui octroie un doctorat honoris causa en théologie en octobre 1921, tandis que le gouvernement polonais le décore en janvier 1922 de l'ordre de l'Aigle blanc.

Archevêque de Milan

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Cardinal-Archevêque de Milan.

Le 13 juin 1921, Achille Ratti est nommé cardinal archevêque de Milan, son diocèse d'origine, par le pape Benoît XV au titre de Santi Silvestro e Martino ai Monti. Si son arrivée officielle à Milan est postposée en raison d'un pèlerinage national jusqu'au 3 septembre, le cardinal y participe à un repas offert à 1 000 pauvres par la Fédération des Jeunes catholiques. Le cardinal déploie dans son diocèse une grande activité, en particulier dans le domaine de l'enseignement. Il préconise l'utilisation du catéchisme de Pie X pour les classes élémentaires et réunit une conférence épiscopale sur les questions d'enseignement et de société.

Il assiste avec réserve à la montée au pouvoir de Mussolini récemment devenu député de Milan. Son anticommunisme lui convient, mais la violence de ses troupes et son caractère dominateur l'inquiètent de plus en plus. « Résistera-t-il à la tentation, qui guette tous les chefs, de devenir dictateur absolu ? »


Pape

Son élection et ses premières actions
Le 6 février 1922, à la mort de Benoît XV, le conclave élit au quatorzième tour le cardinal Ratti. Celui-ci n'était qu'un outsider : le camp conservateur présentait le cardinal Merry del Val, ancien secrétaire d'État de Pie X, tandis que le camp libéral était représenté par le cardinal Gasparri. Élu comme candidat de compromis, il montre très vite son autorité indépendante, en refusant au camp conservateur de renvoyer Gasparri et en choisissant, à l'inquiétude des libéraux, de prendre la tiare sous le nom de Pie XI. Il innove en bénissant la foule de la loggia extérieurea1 10 de la basilique Saint-Pierre, ce qui constituait symboliquement, après l'isolement du 20 septembre 1870, une ouverture sur Rome et le monde. Il prend comme secrétaire personnel, son secrétaire de Milan, Carlo Confalonieri, et maintient donc comme secrétaire d’État le cardinal Gasparri. Par la lettre apostolique Galliam Ecclesiæ filiam du 2 mars 1922, Pie XI proclama Jeanne d'Arc, déjà canonisée en 1920, sainte patronne secondaire de la France.


Voir l'article en entier (assez long)

Chronologie des papes - Pie XI 800px-45



Emblème Pontifical de Pie XI


Article provenant d'ICI


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