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 Chronologie des papes - Léon XIII

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Edmond
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MessageSujet: Chronologie des papes - Léon XIII   Chronologie des papes - Léon XIII EmptySam 21 Mai - 11:56

Chronologie des papes - Léon XIII 230px-Papa_Leone_XIII

Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, né le 2 mars 1810 à Carpineto Romano et mort le 20 juillet 1903 à Rome, est le 256e évêque de Rome et donc pape de l'Église catholique, qu'il gouverna sous le nom de Léon XIII (nom latin : Leo XIII ; nom italien : Leone XIII) de 1878 à 1903. Il est enterré dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome .

Léon XIII est notamment connu pour son encyclique Rerum novarum, publiée en 1891, première encyclique entièrement consacrée à la doctrine sociale de l'Église catholique.

Origines familiales
Né à Carpineto Romano, près de Rome, il est le fils du comte Lodovico Pecci (colonel de la milice locale) et de la comtesse née Anna Prosperi-Buzi, qui ont six autres enfants, dont le futur cardinal Giuseppe Pecci. Les origines de sa famille remontent avec certitude en 1531 lorsqu'Antoine Pecci (ancêtre à la onzième génération agnatique du souverain pontife) acquiert dans les monts Lépins une petite terre dépendant de Carpineto. Il y fait souche : ses descendants demeurent dans la région durant plus de quatre siècles. Dès le xviiie siècle, on compte dans la famille Pecci plusieurs membres occupant des fonctions ecclésiastiques (un curial de la Rote, un protonotaire apostolique, un commissaire de la Révérende Chambre).

Formation et carrière de prélat
En octobre 1818, Vincent Joachim Pecci devient élève au collège des jésuites de Viterbe, avant d'entrer en 1824 au Collegium romanum des Jésuites de Rome, avec son frère qui devient ensuite jésuite. Il poursuit ses études à l'Académie des nobles ecclésiastiques qui prépare les futurs diplomates du Saint-Siège. Il est reçu docteur en théologie en 1836 puis docteur en droit in utroque jure, à Rome. Il est ordonné prêtre le 31 décembre 1837.

Ses qualités universitaires le font remarquer par le cardinal Lambruschini qui le présente au pape Grégoire XVI. Il est bientôt nommé « prélat de Sa Sainteté »,

Fonctions diplomatiques
Nommé légat pontifical à Bénévent, enclave pontificale dans le royaume de Naples, les mesures énergiques du jeune prélat de 27 ans mettent fin au banditisme. Désigné légat pontifical à Spolète, le Pape Grégoire XVI le transfère finalement à la légation pontificale de Pérouse6. Il y organise la visite de Grégoire XVI dans ce diocèse de 20 000 habitants. Il y participe à la création d'une caisse d'épargne.

En 1843, il est nommé archevêque titulaire (ou in partibus) de Damiette et reçoit l'ordination épiscopale, qui lui est conférée des mains du cardinal Lambruschini. Il est alors âgé de 32 ans.

Il est aussitôt envoyé en tant que nonce apostolique en Belgique, le 28 janvier 1843 ; le jeune diplomate met fin à une opposition entre les universités de Namur, tenue par les jésuites, et de Louvain. Il entre en contact avec la famille royale belge et bénit le prince héritier Léopold, duc de Brabant et futur roi Léopold II, fils aîné du roi Léopold Ier et de la reine Louise-Marie d'Orléans, âgé de 8 ans.

Il soutient l'opposition des députés catholiques contre le gouvernement de Jean-Baptiste Nothomb sur la question des jurys d'examen, opposition qui contraint le ministre à démissionner en juin 1845. Le roi Léopold Ier, soucieux de ne pas froisser la majorité catholique, soutint cette opposition et proposera le nonce au cardinalat dans une lettre au Pape Grégoire XVI. Durant ce séjour belge, le comte Ferdinand de Meeûs, gouverneur de la Société générale de Belgique, lui expliquera la nécessité pour l'Église de s'intéresser à la nouvelle industrie et au monde ouvrier. N'avait-il pas lui-même crée en famille la Société du Crédit de la Charité ? Il devient ensuite en 1846 archevêque de Pérouse (jusqu'en 1877) et nommé par Grégoire XVI cardinal in pectore, c'est-à-dire secret. À la mort de Grégoire XVI, l'ouverture des archives secrètes du Vatican dévoile son titre de cardinal ; Pie IX, qui avait répondu à la sollicitation de Léopold Ier en indiquant qu'il y pourvoirait « en temps convenable », lui décerne le « chapeau » en 1853. Il lui maintient en revanche son titre d'archevêque bien que Pérouse ne soit qu'un évêché. Le Cardinal Pecci a 43 ans.

Archevêque de Pérouse
Entre 1859 et 1866, le Royaume de Sardaigne, avec l'aide de la France de Napoléon III puis des Chemises rouges de Garibaldi, chasse les Autrichiens et leurs alliés de la péninsule, annexe leurs états ainsi que la moitié-est des États pontificaux. Le roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne se fait proclamer roi d'Italie, transfère sa capitale de Turin à Florence. Pérouse passe de la suzeraineté du pape à celle du roi d'Italie. L'indépendance de ce qui reste des États pontificaux ainsi que la ville de Rome sont protégées par l'armée française. En 1870, la défaite française face à la Prusse et la chute du Second Empire libère le roi d'Italie de la présence française et lui permet d'envahir puis d'annexer les États pontificaux et d'établir sa capitale à Rome. Les États pontificaux sont rayés de la carte. Le pape Pie IX se réfugie dans son Palais du Vatican où il se considère comme un otage ou un captif.

Devenu italien, le cardinal Pecci est un pasteur que l'on qualifierait aujourd'hui d'intransigeant. Il s'oppose avec hardiesse aux exigences des représentants du gouvernement anticlérical de Victor-Emmanuel II d'Italie et condamne dans ses mandements les erreurs modernes dans la ligne du Syllabus de Pie IX dont il avait d'ailleurs demandé la rédaction. En septembre 1877, il est nommé cardinal camerlingue de la Sainte Église romaine.

Pontificat
Il est élu pape le 20 février 1878. Le conclave de 1878 l'a peut-être choisi en raison de sa santé fragile et de son âge. La majorité des cardinaux souhaitait un pape de transition après le long règne de son prédécesseur. Déjouant tout pronostic, il règne pendant vingt-cinq ans, atteignant l'âge de 93 ans, inégalé depuis des siècles. Son élection est saluée favorablement par le monde catholique. Gambetta, malgré son anticléricalisme, s'en serait réjoui dans deux lettres adressées à sa maîtresse. Publiées, bien après le décès du tribun républicain, par Le Figaro (22 août 1894), sans doute par l'entremise d'Eugène Spuller, leur authenticité reste douteuse.

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Le pape Léon XIII.

Léon XIII et sa cour intime photographiés au Vatican par Jules David en juin 1878, quelques mois après son élection.
Léon XIII, conformément à la ligne établie depuis 1870 par son prédécesseur, s'affirme Prisonnier du Vatican, revendiquant ainsi ses droits à la souveraineté temporelle sur les États pontificaux toujours considérés comme usurpée par Victor-Emmanuel II d'Italie décédé quelques semaines avant son élection et auquel a succédé son fils Humbert Ier d'Italie. Dès 1879, avec l'encyclique Æterni Patris, Sur la restauration dans les écoles catholiques de la philosophie chrétienne selon l'esprit du Docteur angélique (il s'agit de saint Thomas d'Aquin), il relance les études thomistes. En avril 1884 il publie l'encyclique Humanum Genus, condamnant à nouveau la franc-maçonnerie, listant les nombreuses condamnations de celle-ci par ses prédécesseurs.

En 1885, à la demande du roi Alphonse XII d'Espagne, il élève la capitale du pays, Madrid, au rang d'évêché et crée le Diocèse de Madrid.

En 1889, il est confronté au Drame de Mayerling. L'empereur d'Autriche devra envoyer deux télégrammes pour obtenir la dispense permettant à son fils et héritier, mort dans des conditions scandaleuses, d'être inhumé chrétiennement. Le cardinal Mariano Rampolla del Tindaro sera soupçonné par le souverain autrichien de s'être opposé à cet acte de miséricorde du pape. L'empereur s'en souviendra. Lors du Conclave de 1903, il usera de son droit d'exclusive afin d'empêcher le prélat, pourtant favori, de ceindre la tiare pontificale.

Le souverain pontife doit aussi compter avec l'instabilité politique chronique de l'Espagne, le Kulturkampf prussien qui tente de mettre sous tutelle de l'état les catholiques allemands, l'anticléricalisme français qui expulse les congrégations, et la méfiance de l'Italie. Dans tous ces pays de longue tradition chrétienne en voie de laïcisation, le pouvoir du clergé est combattu, tandis que des théories révolutionnaires prônant la violence tels le nihilisme russe ou l'anarchisme, se développent. Le tsar de Russie est assassiné en 1881, l'impératrice d'Autriche en 1898, le roi d'Italie en 1900, et le président des Etats-Unis en 1901.

Sur les pas des catholiques sociaux, tel Frédéric Ozanam, il se saisit de la question ouvrière, tout d'abord par son appui à la Conférence internationale de Berlin en mars 1890, puis dans l'encyclique Rerum Novarum du 15 mai 1891, il fustige « la concentration, entre les mains de quelques-uns, de l'industrie et du commerce devenus le partage d'un petit nombre d'hommes opulents et de ploutocrates, qui imposent ainsi un joug presque servile à l'infinie multitude des prolétaires », mais, tandis que Friedrich Engels publie les parties 2 et 3 de l'œuvre, Le Capital, de Karl Marx, mort en 1883, Léon XIII condamne le marxisme comme une « peste mortelle » pour la société. Dans ce document, Léon XIII critique également le libéralisme et son régime de concurrence effrénée qui réduit les ouvriers à la misère, mais rejette le socialisme qui veut abolir la propriété privée, droit naturel, et instaurer la lutte des classes. Il recommande l'association fraternelle des travailleurs et l'intervention de l'État pour régler les rapports entre patrons et ouvriers.

L'encyclique Rerum Novarum a fait par la suite l'objet de développements successifs, comme Quadragesimo anno en 1931 ou Centesimus annus en 1991. Léon XIII a été le premier pape à être filmé, à sa demande. Humaniste raffiné, ses poèmes latins sont remarquables. Cependant le pape Pie XI devra reconnaître en 1925 : « l'Église a perdu le monde ouvrier ».

En avril 1884 dans son encyclique Humanum Genus, sa violente attaque contre la franc-maçonnerie est généralement considérée comme le manifeste contre-moderniste de l'Église. Cependant, il n'est pas victime de l'affaire Léo Taxil qu'il dénonce comme un canular.

Le 20 septembre 1900, Léon XIII dissout officiellement les États pontificaux, mettant ainsi la papauté en accord avec la réalité politique. Il réorganise les grands ordres en particulier l'ordre de Saint-Benoît en fondant la confédération bénédictine en 1893 par le bref Summum semper.

Il a béatifié Jean d'Avila, canonisé Antoine-Marie Zaccaria et proclamé saint Jean de Dieu, patron des infirmiers, des malades et des ordres hospitaliers. Le 20 novembre 1887, il a reçu en audience la future sainte Thérèse de Lisieux venue lui demander de l'autoriser à entrer au Carmel nonobstant son jeune âge - requête qu'il décline avec bienveillance. Le pontificat de Léon XIII aura été le quatrième plus long de l'histoire, après saint Pierre, Pie IX et Jean-Paul II.


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Emblème Pontifical de Léon XIII


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