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 Folklore juif - Golem

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AuteurMessage
Edmond
Edmond
Messages : 4970
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Age : 73

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MessageSujet: Folklore juif - Golem   Folklore juif - Golem EmptyJeu 12 Mai - 12:35

Folklore juif - Golem 220px-Prague-golem-reproduction
Une reproduction praguoise du Golem

Pour le personnage du Hobbit et du Seigneur des anneaux , voir Gollum . Pour d'autres utilisations, voir Golem (homonymie) .

Un golem ( / ˈ ɡ oʊ l ə m / GOH -ləm ; Hébreu : גּוֹלֶם , gōlem ) est un être anthropomorphe animé dans le folklore juif qui est entièrement créé à partir de matière inanimée (généralement de l'argile ou de la boue ). Dans les Psaumes et les écrits médiévaux , le mot golem était utilisé comme terme pour un matériau amorphe et informe. 

Le récit de golem le plus célèbre concerne Judah Loew ben Bezalel , le rabbin de Prague de la fin du XVIe siècle . De nombreux récits diffèrent sur la façon dont le golem a été amené à la vie et contrôlé. Selon Moment Magazine , "le golem est une métaphore hautement modifiable avec un symbolisme apparemment illimité. Il peut s'agir d'une victime ou d'un méchant, d'un juif ou d'un non-juif, d'un homme ou d'une femme - ou parfois des deux. Au fil des siècles, il a été utilisé pour connoter la guerre, la communauté, l'isolement, l'espoir et le désespoir." 

Étymologie 
Le mot golem apparaît une fois dans la Bible dans le Psaume 139:16, [3] qui utilise le mot גלמי ( golmi ; mon golem), [4] qui signifie "ma forme légère", matière "brute", [5] connotant la être humain inachevé devant les yeux de Dieu. [4] La Mishna utilise le terme pour désigner une personne inculte : "Sept caractéristiques sont chez une personne inculte, et sept chez une personne savante", ( שבעה דברים בגולם ) ( Pirkei Avot 5: 7 dans le texte hébreu; les traductions anglaises varient) .

En hébreu moderne , golem est utilisé pour signifier "muet" ou "sans défense". De même, il est souvent utilisé aujourd'hui comme métaphore d'un crétin ou d'une entité stupide qui sert un homme dans des conditions contrôlées, mais qui lui est hostile dans d'autres conditions. [2] "Golem" est passé en yiddish comme goylem pour signifier quelqu'un qui est léthargique ou en état de stupeur. [6]


Historique 

Premières histoires 
Les plus anciennes histoires de golems remontent au judaïsme primitif. Dans le Talmud (Tractate Sanhedrin 38b), Adam a d'abord été créé comme un golem ( גולם ) lorsque sa poussière a été "malaxée en une enveloppe informe". Comme Adam, tous les golems sont créés à partir de boue par des proches de la divinité, mais aucun golem anthropogénique n'est pleinement humain. Au début, le principal handicap du golem était son incapacité à parler. Le Sanhédrin 65b décrit Rava créant un homme ( gavra ). Il a envoyé l'homme au Rav Zeira . Rav Zeira lui a parlé, mais il n'a pas répondu. Rav Zeira a dit : « Vous avez été créé par les sages ; retournez à votre poussière ».

Au Moyen Âge , des passages du Sefer Yetzirah ( Livre de la Création ) ont été étudiés comme un moyen de créer et d'animer un golem, bien qu'il y ait peu dans les écrits du mysticisme juif qui étaye cette croyance. On croyait que les golems pouvaient être activés par une expérience extatique induite par l'utilisation rituelle de diverses lettres de l' alphabet hébreu formant un « shem » (n'importe lequel des Noms de Dieu ), dans lequel le shem était écrit sur un morceau de papier et inséré dans la bouche ou dans le front du golem. 

Un golem est inscrit avec des mots hébreux dans certains contes (par exemple, certaines versions de Chełm et de Prague, ainsi que dans les contes polonais et les versions des frères Grimm ), comme le mot emét ( אמת , "vérité" en hébreu) ​​écrit sur son front. Le golem pourrait alors être désactivé en supprimant l' aleph (א) dans emét, changeant ainsi l'inscription de « vérité » à « mort » ( mét מת , signifiant « mort »).

Samuel de Speyer (12e siècle) aurait créé un golem.

Le rabbin Jacob ben Shalom est arrivé à Barcelone en provenance d'Allemagne en 1325 et a fait remarquer que la loi de destruction est l'inversion de la loi de création. 

Une source attribue au 11ème siècle à Salomon ibn Gabirol la création d'un golem, [10] peut-être une femme, pour les tâches ménagères. 

En 1625, Joseph Delmedigo écrivait que "de nombreuses légendes de ce genre ont cours, particulièrement en Allemagne". 

Le premier récit écrit connu sur la façon de créer un golem se trouve dans Sodei Razayya par Eleazar ben Judah de Worms de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle. 

Le Golem de Chełm
La plus ancienne description de la création d'un golem par un personnage historique est incluse dans une tradition liée au rabbin Eliyahu de Chełm (1550-1583). 

Un kabbaliste polonais , écrivant vers 1630-1650, rapporta ainsi la création d'un golem par le rabbin Eliyahu : "Et j'ai entendu, d'une manière certaine et explicite, de plusieurs personnes respectables qu'un homme [vivant] près de notre époque, dont le nom est R. Eliyahu, le maître du nom, qui a fait une créature à partir de la matière [Héb. Golem ] et de la forme [Héb. tzurah ] et il a effectué un travail acharné pour lui, pendant une longue période, et le nom d' emet était suspendu à son cou jusqu'à ce qu'il l'enlève finalement pour une certaine raison, le nom de son cou et il s'est transformé en poussière." Un récit similaire a été rapporté par un auteur chrétien, Christoph Arnold, en 1674. 

Le rabbin Jacob Emden (décédé en 1776) a développé l'histoire dans un livre publié en 1748 :

"En aparté, je mentionnerai ici ce que j'ai entendu de la bouche sainte de mon père concernant le Golem créé par son ancêtre, le Gaon R. Eliyahu Ba'al Shem de mémoire bénie. Lorsque le Gaon vit que le Golem grandissait et plus grand, il craignit que le Golem ne détruise l'univers. Il enleva alors le Saint Nom qui était incrusté sur son front, le faisant ainsi se désintégrer et retourner à la poussière. Néanmoins, alors qu'il était occupé à lui extraire le Saint Nom, le Golem l'a blessé, le marquant au visage." 

Selon le kabbaliste polonais, "la légende était connue de plusieurs personnes, ce qui nous permet de supposer que la légende avait effectivement circulé pendant un certain temps avant d'être consignée par écrit et, par conséquent, nous pouvons supposer que ses origines remontent à la génération qui suit immédiatement la mort de R. Eliyahu, sinon plus tôt." 

Le récit classique : Le Golem de Prague 
Le récit de golem le plus célèbre concerne Judah Loew ben Bezalel , le rabbin de Prague de la fin du XVIe siècle, également connu sous le nom de Maharal, qui aurait "créé un golem à partir d'argile des rives de la rivière Vltava et lui a donné vie grâce à des rituels et à l'hébreu ". des incantations pour défendre le ghetto de Prague des attaques antisémites et des pogroms ». Selon la version de la légende, les Juifs de Prague devaient être expulsés ou tués sous le règne de Rudolf II, le Saint Empereur romain . Le Golem s'appelait Josef et était connu sous le nom de Yossele. On disait qu'il pouvait se rendre invisible et invoquer les esprits des morts. Le rabbin Loew a désactivé le Golem le vendredi soir en retirant le shem avant le début du sabbat (samedi), afin de le laisser reposer le jour du sabbat. 

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Statue du rabbin Loew au nouvel hôtel de ville de Prague

Un vendredi soir, le rabbin Loew oublia d'enlever le shem et craignit que le Golem ne profane le sabbat. Une autre histoire raconte l'histoire d'un golem qui est tombé amoureux et, lorsqu'il a été rejeté, est devenu le monstre violent vu dans la plupart des récits. Certaines versions ont le golem qui finit par se déchaîner de manière meurtrière. Le rabbin réussit alors à retirer le shem de sa bouche et à l'immobiliser devant la synagogue, sur quoi le golem tomba en morceaux. Le corps du Golem a été stocké dans le grenier genizah de l' Ancienne Nouvelle Synagogue, où il serait restauré à nouveau à la vie si nécessaire. Le rabbin Loew interdit alors à quiconque, sauf à ses successeurs, d'entrer dans le grenier. Le rabbin Yechezkel Landau, successeur du rabbin Loew, aurait voulu monter les marches du grenier lorsqu'il était grand rabbin de Prague pour vérifier la tradition. Rabbi Landau jeûna et se plongea dans un mikvé , s'enveloppa de phylactères et d'un châle de prière et commença à gravir les marches. En haut des marches, il hésita puis redescendit aussitôt, tremblant et effrayé. Il a ensuite reconstitué l'avertissement initial du rabbin Loew. 

Selon la légende, le corps du Golem du rabbin Loew repose toujours dans le grenier de la synagogue.  Lorsque le grenier a été rénové en 1883, aucune preuve du Golem n'a été trouvée. Certaines versions du conte déclarent que le Golem a été volé à la genizah et enterré dans un cimetière du quartier de Žižkov à Prague , où se trouve maintenant la tour de télévision de Žižkov . Une légende récente raconte qu'un agent nazi est monté dans le grenier de la synagogue, mais il est mort à la place dans des circonstances suspectes. Le grenier n'est pas ouvert au grand public. 

Certains juifs orthodoxes pensent que le Maharal a en fait créé un golem. Les preuves de cette croyance ont été analysées d'un point de vue juif orthodoxe par Shnayer Z. Leiman.


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