Raconte-Moi
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Histoire, géographie et sciences, les trois thèmes principaux de ce que nous devrions tous savoir
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Derniers sujets
» Le couvert & la coutellerie de table française du XIXe siècle
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 22:03 par Edmond

»  Amérindiens
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 21:55 par Edmond

» Mellite (minéral)
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 19:57 par Edmond

»  Nacre
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 19:11 par Edmond

» Le saphir est une pierre précieuse. C'est une variété gemme du corindon
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 18:43 par Edmond

» Pierre d'horlogerie
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 14:47 par Edmond

» Le rubis est la variété rouge de la famille minérale du corindon.
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 14:09 par Edmond

» Le code des Pyramides : PARISIS Le Film
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyHier à 13:47 par Edmond

» Histoire de la géologie
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptySam 18 Mai - 23:21 par Edmond

» Dorsale médio-atlantique
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptySam 18 Mai - 22:54 par Edmond

»  Acritarche
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptySam 18 Mai - 19:18 par Edmond

» Mont Uluru - Australie
Chronologie des papes - Saint Pierre EmptySam 18 Mai - 16:06 par Edmond

Mai 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
  12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  
CalendrierCalendrier
Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez
 

 Chronologie des papes - Saint Pierre

Aller en bas 
AuteurMessage
Edmond
Edmond
Messages : 5588
Date d'inscription : 30/06/2018
Age : 73

Chronologie des papes - Saint Pierre Empty
MessageSujet: Chronologie des papes - Saint Pierre   Chronologie des papes - Saint Pierre EmptyLun 27 Aoû - 15:43

Chronologie des papes - Saint Pierre 000_0495

Pierre (apôtre)

Simon, barjona ou fils de Jonas, aussi appelé Kephas (« le roc », « la pierre » en araméen), ou Simon-Pierre, est un disciple de Jésus de Nazareth. Il est né au début de l'ère chrétienne en Galilée, ou dans la ville toute proche de Bethsaide enBatanée et mort selon la tradition vers 64-70 à Rome. Il est un des douze Apôtres, parmi lesquels il semble avoir tenu une position privilégiée. Il est considéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes, sous le nom de saint Pierre.
Dans la tradition du catholicisme et de l'orthodoxie, il est le premier évêque de Rome et fonde ainsi dans la tradition du catholicisme la primauté pontificale dont l'actuel pape est le successeur. Son personnage a suscité un grand nombre d'œuvres artistiques, en particulier dans l'Occident latin.

Son nom

S'appelant initialement Symon ou Simon, Jésus lui donne le nom de Simon Cephas (grec Σιμων Κηφᾶς Simōn Kēphas ; araméen Šimʻōn Kêfâ ; syriaque Sëmʻān Kêfâ), d'après son surnom araméen hellénisé Céphas, qui signifie « le roc ». Selon l'évangile attribué à Matthieu, Jésus, à partir de ce surnom, fait un jeu de mot qui ne fonctionne qu'en araméen, mais d'où viendrait son nom dans l'espace gréco-latin Pierre (Petros en grec, ou Petrus en latin): « Pierre (Kepha), tu es pierre (Kepha) et sur cette pierre je bâtirai mon Église (ecclésia, assemblée (de fidèles)) ». Ce surnom semble souligner un trait de caractère marquant de ce disciple qui tient une place prééminente dans le groupe des douze apôtres de Jésus, aux côtés de deux autres « colonnes »,Jacques le Juste et Jean de Zébédée. Dans les Évangiles, outre Simon Cephas, il est aussi appelé Simon Kepha (de l'hébreu Kepha כיפא) ou Simon Bariona c'est-à-dire Simon, fils de Jonas ou selon une autre interprétation Simon baryonim, c'est-à-dire une sorte de sicaire, de zélote.

Pierre dans le Nouveau Testament

De son vrai nom Simon ou Siméon, fils de Jonas (Simon Barjonas), il est, selon les Évangiles, originaire de Bethsaïde, marié et pêcheur sur le lac de Tibériade en Galilée, aucun texte ne précisant s'il est patron pêcheur ou employé. Il s'installe dans la maison de sa belle-famille à Capharnaüm lors de son mariage. Dès lors, sa maison sert de base pour la mission itinérante de Jésus (Mc I,29-39).

Avec son frère André, il décide de laisser tout de suite sa maison et sa famille pour suivre, sur son seul appel, Jésus (Mt IV,18), qu'il accueille dans sa maison de Capharnaüm. Il reçoit de lui le nom de « Képha » (Jn I,42 ; Mc III,16), mot qui signifie en araméen « rocher » traduit par Πετρος, « pierre », en grec, ce qui a donné Petrus en latin, puis Pierre en français, Pietro en italien, Pedro en espagnol, Peter dans les pays germaniques, Piotr en russe, etc.

Chronologie des papes - Saint Pierre 000_0496

Pierre est toujours cité en premier de la liste des « douze » (Mc III,16 ; Ac I,13) (appelés par la suite les douze apôtres). À plusieurs reprises, dans les récits, Jean et Paul reconnaissent son importance, toutefois l'auteur de l'évangile attribué à Jean cite en premier son frère André. Simon-Pierre manifeste sa foi au nom de tous les disciples : « Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui répond : Tu es le Christ. » (Mc VIII,29). Jésus lui déclare alors solennellement : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Mt XVI,18-19).

L'interprétation de ce passage oppose les catholiques d'une part aux orthodoxes et aux protestants d'autre part.
Selon l'interprétation catholique, Jésus annonce à Pierre qu'il sera le fondement de son Église, en usant d'une triple image :

— la pierre : de même que Jésus est la pierre angulaire (1P II,6-7), ainsi Pierre, en devenant son délégué sur
    cette terre, sera l'élément stabilisateur de son Église ;
— les clés du royaume des cieux : de même que Jésus est la Porte (Jn X,7), ainsi Pierre, en devenant son
    délégué sur cette terre, aura les « clés de la ville », c'est-à-dire exercera l'autorité sur la portion terrestre
    du Royaume des cieux (= l'Église) ;
— le pouvoir de lier et de délier : de même que Jésus a le pouvoir de remettre les péchés (Mc II,10), de même
    les Apôtres, ses délégués, pourront remettre les péchés en son nom (Jn XX,22).

Pour les protestants et les orientaux (mais aussi pour les gallicans jusqu'en 1870), c'est la déclaration de Pierre en elle-même qui serait la première pierre d'un édifice spirituel composée des pierres vivantes (tous les chrétiens) posés sur la grande pierre (rocher) qui est le Christ lui-même (1P II,4-5). Ainsi, pour eux, l'origine de la fonction du pape romain résulterait d'une évolution historique de l'Occident et n'est pas inscrite dans le Nouveau Testament.
Les orthodoxes - qui sont organisés en patriarcats - et les protestants reconnaissent que le siège de Rome avait la primauté d'honneur, selon le canon n°6 du concile de Nicée et le canon 28 du concile de Chalcédoine. En occident et même chez les tridentins, cette compréhension était largement soutenue: ainsi, Bossuet dans la Déclaration des quatre articles et, avant, le décret Sacrosancta du concile de Constance.

Pierre a assisté et participé à plusieurs miracles ou événements majeurs de la vie du Christ, comme la Marche sur les eaux (Mt XIV,28-31), la Transfiguration, l'arrestation de Jésus, son procès, puis sa Passion. Décrit dans les Évangiles comme enthousiaste, emporté, mais parfois hésitant et faillible, il abandonne Jésus pendant la Passion malgré l'assurance qu'il avait manifestée auparavant : « Si tous viennent à tomber, moi je ne tomberai pas » ((Mc XIV,29). Il a regretté amèrement ce reniement : « Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait. » (Mc XIV,72).
À l'annonce par Marie la Magdaléenne que le tombeau de Jésus avait été trouvé vide, il fut le premier à y entrer, le « disciple bien-aimé » lui ayant laissé la préséance (Jn XX,5s ; Jn XXI,7). Par la suite, il bénéficia avant les douze d'une apparition du Christ ressuscité (1Co XV,5).

Lors de la dernière apparition du Christ à ses disciples, il est réhabilité par Jésus suite à sa négation et ré-instauré dans sa mission de pasteur de l'Église : « Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit : Fais paître mes brebis. » (Jn XXI,15-17).

Les Actes des Apôtres le montrent comme un des principaux dirigeants de la communauté chrétienne. Après la Pentecôte, c'est lui qui prend la parole et commence la prédication du message chrétien. Lors du concile de Jérusalem (vers l'an 50), il prend position en faveur de l'admission des païens dans l'Église sans leur imposer les prescriptions mosaïques telles que la circoncision ; cependant Paul lui reprochera de ménager le point de vue des judaïsants menés par certains chrétiens juifs de la communauté de Jacques le mineur, « frère du Seigneur », chef de la communauté de Jérusalem soit le premier évêque de la première communauté chrétienne (Ac XXI,18) : « Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il s'était donné tort. En effet, avant l'arrivée de certaines gens de l'entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les païens ; mais quand ces gens arrivèrent, on le vit se dérober et se tenir à l'écart, par peur des circoncis.» (Ga II,11-12).

Lors du premier concile de Jérusalem, Pierre reconsidère son attitude. Il ouvre le débat en défendant clairement les thèses de Paul de ne pas imposer les prescriptions mosaïques aux chrétiens païens. Jacques le mineur, chef de l'Église locale (le premier évêque de Jérusalem), clôture le conseil en approuvant Pierre et Paul. Les chrétiens d'origine païenne sont libérés de l'obligation de suivre les traditions juives.
Après le Concile de Jérusalem, les Actes ne disent plus rien de sa vie.
Cette discrétion s'explique, selon certaines hypothèses, par les poursuites dont il était l'objet. À partir de son évasion de Jérusalem (avant la mort d'Hérode-Agrippa I, au printemps 44), Pierre était presque un hors la loi aux yeux des autorités de Jérusalem. S'il était poursuivi, personne ne devait savoir où il se trouvait. C'est pourquoi le Nouveau Testament serait très discret sur ses résidences successives, même dans les Actes. Une explication plus simple consisterait à voir dans ce "silence" sur le lieu de Pierre un résultat du propos du livre des Actes (I. Cool: L'évangélisation auprès des Juifs relevant de la mission pétrienne (Galates 2), celui-ci est plus présent dans l'ouvrage qui parle du témoignage apostolique en Judée, tandis qu'avec le chapitre 15, où se tient le synode sur la question des Gentils, le rôle de Pierre n'est plus mentionné parce qu'il est essentiellement question du ministère paulinien (évangéliser les païens).

D'Antioche à Rome

La tradition de l'Église catholique attribue à Pierre la direction de l'Église d'Antioche. Premier évêque de cette ville, une fête de « la chaire de saint Pierre à Antioche » est célébrée le 22 février depuis le ive siècle. Il serait resté sept ans à Antioche.

Fuyant la persécution, Pierre semble avoir gagné Antioche dès le printemps 43 (au plus tard). En 48 ou 49, il fait une incursion à Jérusalem, sous son identité secrète, (Ac 15,14).
Selon André Méhat, il se serait ensuite réfugié à Rome, où il espérait n'être pas poursuivi. Mais vers 45, l'empereur Claude (41-54) expulse les juifs de Rome (Ac 18,2). Comme Priscille et Aquila, Pierre se rend alors en Achaïe, et il a l'occasion de visiter Corinthe (1 Co 1,12). À Jérusalem, lors des réunions qui seront par la suite appelée Concile de Jérusalem, il propose la solution qui est adoptée par Jacques le Juste en conclusion de l'assemblée, sur les obligations que doivent suivre les chrétiens venant du polythéisme. Il faut que ces derniers observent un minimum de préceptes de la Torah en s'abstenant des souillures de l'idolâtrie, de l'immoralité, de la viande étouffée et du sang. À la mort de Claude, il revient à Rome, au début du règne de Néron (54-68). Il est à Rome lorsque Paul rédige l'Épître aux Romains, mais toujours dans un statut de clandestinité, ce qui explique à la fois que Paul adresse son épître aux chrétiens de Rome, mais qu'il ne fasse pas mention du principal destinataire, le premier des Apôtres.

Cette chronologie est hypothétique, mais elle correspond cependant à la tradition du Liber Pontificalis (rédigé en 530, ce catalogue chronologique de tous les papes repose sur des données légendaires sans que cela ne diminue l'intérêt de ce document comme source historique), selon lequel Pierre est demeuré à Antioche pendant sept ans, et s'est fixé à Rome sous le règne de Néron.

Dans la littérature clémentine, Pierre est décrit comme un prédicateur itinérant dans les villes de la province romaine de Syrie. Il remporte de nombreux succès contre la prédication de Simon le Mage et initie au cours de ses déplacements Clément qui l'accompagne. Il le nomme par la suite évêque de Rome où il se rend et gagne un affrontement contre Simon le Mage. La légende raconte que ce dernier a tenté de voler pour impressionner l'empereur Néron et que par la prière, Pierre est parvenu à le faire tomber.

La tradition du martyre à Rome

Pour la tradition catholique, le séjour de Pierre à Rome semble attesté par la Première épître de Pierre : « L'Église des élus qui est à Babylone vous salue, ainsi que Marc, mon fils » (1P V,13), sous réserve d'admettre que le mot Babylone désignerait de façon péjorative Rome en tant que ville corrompue et idolâtre. Une image familière aux lecteurs de la Bible. Toutefois, pour les traditions orientales comme les nestoriens, Simon-Pierre se trouve bien à Babylone lorsqu'il envoie son épître.

La ville de Babylone, cependant, existait toujours à l'époque et, bien qu'elle eût perdu sa splendeur passée, elle restait un centre important du judaïsme. On pourrait donc envisager que Pierre ait séjourné dans cette ville de Chaldée, où il aurait édifié la nombreuse communauté juive, descendante de l'exil du vie siècle av. J.-C.. C'est la thèse soutenue par certains auteurs protestants et par des historiens. Ils ajoutent que Paul, lui, lorsqu'il écrit de Rome, nomme cette ville par son nom et ne parle pas de « Babylone ».

En sens contraire, Babylone désignait traditionnellement, dans le langage biblique, la tête de l'empire du mal. Il est tout naturel que Pierre ait employé ce mot pour désigner la ville de Rome, qui était alors la capitale de l'idolâtrie. L'apôtre Jean emploiera la même image, dans son Apocalypse. Babylone, chevauchant la bête aux 7 têtes (Ap 17,9) est traditionnellement considérée comme le symbole de Rome, la ville assise sur 7 collines.
Par ailleurs, Marc, que Pierre cite dans ce verset, est l'auteur du deuxième évangile. Il a été l'interprète fidèle de Pierre, d'après Jean le Presbytre cité par Eusèbe de Césarée, et, selon le même auteur, a rédigé son Évangile à Rome. Ce qui confirmerait le séjour de saint Pierre en cette ville.

Plusieurs textes antiques font allusion au martyre de Pierre, ainsi qu'à celui de Paul, qui se seraient produits lors des persécutions ordonnées par Néron, notamment dans l'enceinte du Circus Vaticanus construit par l'empereur Caligula, situé sur la colline Vaticane, à l'emplacement approximatif de l'actuelle Basilique Saint-Pierre, les suppliciés une fois morts pouvant être remis à leur famille pour être inhumés ou crématisés mais le plus souvent jetés dans le Tibre. Ainsi, une tradition immémoriale place même ce martyre : inter duas metas - entre les deux bornes - de la spina (pour l'explication des termes « metas » et « spina », voir l'article : Cirque romain). Le plus ancien de ces textes, la Lettre aux Corinthiens de Clément de Rome datée de 96, ne cite pas explicitement de lieu, même s'il y a diverses raisons pour penser qu'il s'agit de Rome. Sixte V fait transférer en 1586 l'obélisque ornant cette spina sur la place Saint-Pierre.
Une vingtaine d'années plus tard, une lettre d'Ignace d'Antioche aux chrétiens de Rome comporte ces mots : « Je ne vous donne pas des ordres comme Pierre et Paul ».

Un passage, de la fin du iie siècle, cité par Eusèbe de Césarée, indique qu'à un certain Proclus, qui se vantait que sa patrie possédait la tombe de l'apôtre Philippe, le Romain Gaïus a répondu : « Mais moi, je puis te montrer les trophées des saints apôtres. En effet, si tu veux te rendre au Vatican ou sur la voie d'Ostie, tu trouveras les trophées de ceux qui ont fondé cette Église. » ; le mot « trophée », du grec τροπαιον, monument de victoire, dans le contexte, désignerait ici les tombes de Pierre et Paul. C'est en tout cas sur ces sites que seront édifiées au ive siècle les basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul-hors-les-murs qui leur sont dédiées.

Eusèbe rapporte aussi les témoignages de Denys de Corinthe et de Zéphyrin de Rome.
Clément de Rome affirme que son martyre serait dû à une « injuste jalousie » et à la dissension entre les membres de la communauté chrétienne : il y eut vraisemblablement dénonciation. Selon un apocryphe, les Actes de Pierre, il aurait été crucifié la tête vers le sol. Selon la tradition, l'apôtre demande ce type de supplice par humilité, ne se jugeant pas digne de mourir comme le Christ, selon une autre version, il peut s'agir d'une cruauté supplémentaire de Néron.
Un des éléments en faveur de la « tradition romaine » de la présence de la tombe de Pierre est l'absence de toute autre revendication de sa tombe par une autre cité antique.

Le tombeau de saint Pierre au Vatican : les fouilles archéologiques

La tradition localise le tombeau de saint Pierre sur l'emplacement d'une nécropole située au nord du Circus Vaticanus, dont elle était séparée par une route secondaire : la via Cornelia.

L'empereur Constantin Ier y fit édifier une première basilique (occupant le site de l'édifice actuel) et dont l'abside fut construite autour de l'emplacement de la tombe, cela malgré les difficultés considérables du terrain, à flanc de colline, obligeant à d'énormes travaux de terrassement, et bien qu'il ait fallu modifier un cimetière.
Les fouilles de la nécropole du Vatican ordonnées dès 1940 par Pie XII dans les Grottes du Vatican à l'occasion de la mise en place du sarcophage de Pie XI, ont mis en évidence un cimetière païen et chrétien contenant de nombreuses tombes et, au-dessous de l'autel et à la verticale exacte du sommet de la coupole, un monument culturel au-dessus d'une de ces tombes, trouvée vide, du premier siècle (tombe thêta). Ce mémorial, qui serait le « trophée de Gaïus », est par la suite inclus dans un monument de marbre et de porphyre d'époque constantinienne puis recouvert par des autels construits sous Calixte II (1123), Clément VIII (1594) et enfin par le baldaquin de Saint-Pierre construit de 1624 à 1633.

Chronologie des papes - Saint Pierre 000_0498







_________________
Chronologie des papes - Saint Pierre 000_1455
Revenir en haut Aller en bas
http://un-petit-cafe.forumactif.com/#bottom
 
Chronologie des papes - Saint Pierre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Raconte-Moi :: Religion :: Les Papes-
Sauter vers: