Edmond Messages : 5588 Date d'inscription : 30/06/2018 Age : 73
| Sujet: Italie - Giuseppe Verdi : Rigoletto - Pavarotti, Gruberova, Wixell - Chailly Mar 5 Mar - 23:41 | |
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Edmond Messages : 5588 Date d'inscription : 30/06/2018 Age : 73
| Sujet: Re: Italie - Giuseppe Verdi : Rigoletto - Pavarotti, Gruberova, Wixell - Chailly Mar 5 Mar - 23:47 | |
| Rigoletto Rigoletto est un opéra italien en trois actes et quatre tableaux de Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, d'après la pièce de Victor Hugo Le roi s'amuse, créé le 11 mars 1851 au théâtre de la Fenice à Venise. Il s'agit du dix-septième opéra du compositeur, formant avec Le Trouvère (1853) et La traviata (1853), la « trilogie populaire » de Verdi.. Centré sur le personnage dramatique et original d'un bouffon de cour, Rigoletto fit initialement l'objet de la censure autrichienne. Le roi s'amuse avait subi le même sort en 1832, interdit par la censure et repris seulement cinquante ans après la première. Ce qui, dans le drame d'Hugo, ne plaisait ni au public ni à la critique était la description sans détour de la vie dissolue à la cour du roi de France, avec au centre le libertinage de François Ier. Dans l'opéra, le livret transfère l'action, par compromis, à la cour de Mantoue qui n'existe plus à l'époque, remplace le roi de France par le duc, et le nom de Triboulet par celui de Rigoletto. Drame de passion, de trahison, d'amour filial et de vengeance, Rigoletto offre non seulement une combinaison mélodique et dramatique, mais met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du xixe siècle pouvait facilement se reconnaître. La répétition constante, dès le prélude, de la note do en rythme pointé vient marquer le thème de la « maledizione » (« malédiction »). ArgumentBref prélude. Le thème menaçant de la malédiction (avec la répétition entêtante du do) en croche pointée double d'abord aux cornets va en crescendo jusqu'à exploser à l'orchestre dans un tutti dramatique suivi par un court passage déchirant aux cordes. Tout s'éteint mais les cornets continuent sinistrement leur motif inexorable jusqu'aux derniers accords éclatants de fureur. Acte IPremier tableauLa scène se passe dans une grande salle du palais où le duc de Mantoue donne un bal. Le duc entre en scène en compagnie de Borsa, un de ses courtisans : il lui fait des confidences au sujet d'une jeune fille d'une grande beauté qu'il a aperçue à l'église (« Della mia bella incognita borghese »2). Il a découvert où elle demeure et, de loin, lui fait la cour ; toutefois, il ignore qui elle est et réciproquement. |
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