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 Les Carolingiens - Charles III le Simple

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Edmond
Edmond
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Les Carolingiens - Charles III le Simple Empty
MessageSujet: Les Carolingiens - Charles III le Simple   Les Carolingiens - Charles III le Simple EmptyDim 25 Déc - 23:18

Les Carolingiens - Charles III le Simple Charles_the_Simple_02


Charles III, dit « le Simple », né le 17 septembre 879, mort le 7 octobre 929 à Péronne, dans la Somme, est roi de Francie occidentale de la fin du ixe et du début du xe siècle ; il appartient à la dynastie carolingienne.

Ce fils posthume du roi de Francie Louis II le Bègue († le 10 avril 879) et de sa seconde épouse Adélaïde est facilement écarté du trône par les grands du royaume après la disparition, en 882 et 884, de ses demi-frères issus du premier lit royal, Louis III et Carloman II. Les impératifs de défense en cette période troublée, sous la triple menace viking, sarrasine et hongroise, ne paraissaient guère compatibles avec l'accession au trône d'un tout jeune enfant. Charles est donc placé en 885 sous la tutelle de l'empereur Charles III le Gros. Après la destitution et l'abdication de ce dernier, le robertien Eudes, vaillant défenseur de Paris assiégée par les Normands durant l'hiver 885-886, se fait élire roi en février 888.

Sacré roi des Francs occidentaux le 28 janvier 893 par l'archevêque de Reims Foulques, le jeune Charles ne peut régner sur l'ensemble du royaume qu'à partir de la mort d'Eudes survenue le 3 janvier 898. Il est aussi roi de Lotharingie de 911 à 923. Sous son règne, de puissantes principautés en Flandre, Bourgogne, Aquitaine et France robertienne, adaptées à l'époque troublée, affirment leur indépendance, et leur pouvoir dans la vie politique du royaume. Le pouvoir royal éprouve ainsi d'énormes difficultés à s'imposer en raison des multiples rivalités de pouvoir.

La fin du règne, qui voit la prédominance d'un conseil régalien d'origine lotharingienne, est catastrophique. Tout d'abord, Charles est déposé par les grands du royaume le 30 juin 922. Ensuite, la bataille de Soissons, le 15 juin 923, sans vainqueur décisif, ouvre la voie à des rixes et querelles innombrables qui amènent la ruine du parti royal et valorisent le champ des ambitions des conjurés. Enfin, la bonne volonté pacificatrice de Charles, abandonné, est trompée. Attiré dans une réunion de médiation en fin d'été 923, le souverain est capturé lors d'un guet-apens organisé par Herbert II de Vermandois, qui le laisse végéter en captivité à Péronne jusqu'à sa mort en 929, même si son geôlier, un temps en conflit avec Raoul de Bourgogne, fait mine de chercher à le rétablir sur son trône, en 927.

Un héritier évincé
Le qualificatif de « simplex » accolé à Charles — devenu le « simple » en ancien français — apparaît dès la fin du xe siècle ; il se trouve pour la première fois dans les chroniques de Richer de Reims et signifie « honnête, sincère, franc, doux, pur, convivial ». Ce n'est qu'ensuite « par une fausse interprétation du mot », que les chroniqueurs l'ont employé dans le sens de « sot » ou de « simplet ». La variété des dénominations chez les auteurs des xie, xiie et xiiie siècles s'explique par l'intense propagande des descendants des maîtres des principautés décriant les souverains carolingiens : « stultus » (« sot », « insensé », « fou »), « hebes » (« qui manque de pénétration, d'acuité, de finesse »), « follus » (« fou »), « minor » (« le petit »), « insipiens » (« déraisonnable »).

Fils posthume de Louis II le Bègue, mort à Compiègne le 10 avril 879, et d'Adélaïde de Frioul, sœur de Wilfrid, abbé de Flavigny, Charles naît le 17 septembre 879. En premières noces, Louis II a épousé Ansgarde qui lui a donné deux fils, Louis III et Carloman II. Mais Louis a contracté cette union sans le consentement de son père Charles II et lui impose d'épouser un meilleur parti, Adélaïde ; en effet, le roi Charles II fait casser sa première union. Cette situation a entraîné des discussions sur la validité de ces deux mariages de la part des contemporains et a permis aux légistes adversaires de la dynastie de mettre en cause la légitimité de la descendance de Louis II.

Selon Richer, c'est Foulques le Vénérable, archevêque de Reims, qui a la charge d'élever Charles dès sa plus tendre enfance. Selon une chronique du xiiie siècle, il a été confié, comme Louis et Carloman, aux soins d'Hugues l'Abbé.

Trop jeune pour régner, il est exclu du pouvoir après la mort de son demi-frère Carloman II. Les grands du royaume, avec à leur tête Hugues l'Abbé, choisissent alors Charles III le Gros, empereur d’Occident en titre, afin d’assurer la régence du jeune Charles pendant sa minorité. Après la déposition de Charles III le Gros en 887, Charles, qui n'a que huit ans, est encore trop jeune pour monter sur le trône. Les grands élisent alors comme roi de France le puissant marquis de Neustrie, Eudes, comte de Paris qui, en digne fils de Robert le Fort, a défendu Paris face aux Normands durant l'hiver 885-886.

Il est fait mention de Charles pour la première fois en juin 889. Il est alors auprès du comte Ramnulf II de Poitiers, duc d'Aquitaine. Eudes s'étant avancé vers lui avec une armée peu nombreuse pour obtenir sa soumission, Ramnulf se présente à Orléans avec Charles, alors âgé de dix ans. Les deux hommes négocient, et Ramnulf promet de ne pas attaquer Eudes et lui prête un vague serment d'allégeance.

La lutte pour le trône
Monarque contesté après de retentissants échecs, Eudes cherche à éviter des complots. Il voit se dresser une conjuration pacifique mêlant l'archevêque Foulques, grand défenseur de la dynastie carolingienne, Richard II de Bourgogne, Guillaume Ier d'Aquitaine, Adémar d'Angoulême et Pépin de Senlis, frère d'Herbert Ier de Vermandois. Les conjurés éloignent Eudes et le persuadent, lors d'un plaid tenu à Verberie en septembre 892, de passer l'hiver en Aquitaine, afin de combattre une révolte menée par les frères de Ramnulf. Charles parvient ainsi à se faire sacrer roi le dimanche 28 janvier 893 en l’abbaye Saint-Remi de Reims par Foulques, assisté des évêques de Laon, de Châlons et de Thérouanne, en présence d'un grand nombre de seigneurs des pays entre Seine et Meuse. C'est la première fois que le sacre du roi de France est célébré par l'archevêque dans sa cité de Reims. En octobre 816, Louis le Pieux avait reçu le sacre impérial, mais la cérémonie avait été célébrée par le pape Étienne IV qui était venu spécialement à Reims. Sacré à Compiègne par l'archevêque Gautier de Sens, Eudes avait été couronné une seconde fois à Reims le 13 novembre 888.

Eudes réagit face à cette sédition. S'engage alors une lutte pour le pouvoir entre les deux rois, au cours de laquelle Eudes détruit le château d'Épernay et met le siège devant Reims. Les partisans de Charles l'obligent à lever le siège en septembre. Mais cette lutte sans l'appui des grands n'oppose stérilement que les deux partis royaux. Après des pourparlers, une trêve est conclue, jusqu'au jour de Pâques de l'année suivante (31 mars 894). Pendant cette trêve, Foulques tente d'obtenir le soutien du Pape et de l'Empereur, en vain.

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Denier sous Charles III le Simple.

Au terme de la trêve, Eudes assiège Reims, et contraint Charles à s'échapper secrètement. Charles gagne la Germanie et se rend à Worms, où Arnulf de Carinthie tient un plaid : le jeune prince carolingien obtient l'envoi officiel de troupes pour l'aider à combattre son rival robertien. Toutefois, les chefs de l'armée de secours, prétextant l'amitié qui les unit à Eudes et qui unissait leurs pères à Robert le Fort, duc des Francs et des rivages de Francie, abandonnent Charles en cours de route. Charles se réfugie alors en Bourgogne, auprès de Richard. Se posant en médiateur, Arnulf cite les deux rivaux à Worms. Eudes s'y rend et se voit reconnaître par l'Empereur. Au retour, il défait l'ambassade de Charles, emmenée par Foulques. Le parti de Charles s'adresse alors à son cousin Zwentibold, fils d'Arnulf, qui accepte de lui envoyer des secours, mais Zwentibold le trahit, détachant plusieurs seigneurs de sa cause et essayant de conquérir sans succès une partie du royaume d'Eudes.

Dès la trêve de 894, une négociation constitue le seul moyen pour mettre fin à cette guerre stérile sous le regard des grands. La reconnaissance des droits d'Eudes par Arnulf justifie une solution négociée par des représentants des deux partis. Hervé, représentant Eudes, mène la négociation en 896 sous l'arbitrage ambivalent de Foulques. En 897, Charles et Eudes concluent l'accord. Selon l'annaliste de Saint-Vaast, un partage du royaume est alors décidé, outre la promesse de la succession au trône à la mort d'Eudes, ce qui devient effectif le 3 janvier 898. De son côté, Charles s'engage à confirmer Robert, le frère d'Eudes, dans son commandement neustrien, aux mains du lignage robertien depuis 886.

Sur son lit de mort le 3 janvier 898, Eudes, fidèle à son engagement, désigne Charles comme son successeur. Charles III reçoit alors l'hommage des grands du royaume réunis et concède à Robert la libre disposition des comtés neustriens, en plus de son marquisat de Bretagne et de plusieurs comtés entre Seine et Loire. Alors que la Neustrie, terme déjà caduc, n'est plus citée dans les archives, l'accession au trône de Charles III est l'occasion de la naissance publique d'une principauté militaire, attribuée aux Robertiens.


Le roi des Francs occidentaux

Les Carolingiens - Charles III le Simple CharlesIII_le_simple_Jean_de_Tillet-Recueil_des_rois_de_France
Portrait de Charles III le simple figurant dans le Recueil des rois de France de Jean du Tillet (Bibliothèque nationale de France), vers 1550, réalisé d'après la statue de la collégiale Saint-Fursy de Péronne.

Avec cette reconnaissance de sa dignité, le roi Charles met un terme à une jeunesse mouvementée. Mais il doit asseoir sa réputation et donner des preuves d'efficacité royale.

En 898, la Lotharingie entre en révolte contre Zwentibold sous la conduite du comte Régnier. Charles le Simple essaie alors de conquérir le royaume cher à ses ancêtres. Les évêques lotharingiens s'interposent et rétablissent la paix entre les cousins en discorde.

Les Normands
Le 28 décembre 898, avec un petit nombre de soldats, Charles bat dans le Vimeu une bande de Normands qui s'en retourne vers son campement, chargée de butin. Mais la situation échappe souvent au contrôle régalien. La zone d'obédience du rex francorum se limite à une fraction de la Francie entre Seine et Meuse.

Le difficile apprentissage de la fonction royale explique son mariage officiel tardif à Laon, une de ses villes préférées. Il se lie le 16 avril 907, à Frédérune (Frérone), fille du comte lotharingien Thierry II de Ringelheim et de Rhinghildim de Frise, sacrée le 18 avril à Saint-Remi de Reims par Hervé, archevêque de Reims, il constitue pour elle, le 19 avril au palais d'Attigny, un douaire comprenant le fisc de Corbeny et le palais de Ponthion, avec l'ensemble de leurs dépendance.


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