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 Chronologie des papes - François

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Edmond
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MessageSujet: Chronologie des papes - François   Chronologie des papes - François EmptyMer 25 Mai - 12:21

Chronologie des papes - François 240px-Pope_Francis_Korea_Haemi_Castle_19

Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un homme d'Église argentin, actuel évêque de Rome et 266e papeb de l’Église catholique, sous le nom de François (en latin : Franciscus, en italien: Francesco, en espagnol: Francisco)c, depuis son élection le 13 mars 2013. Il était auparavant archevêque de Buenos Aires.

Bergoglio est le premier pape issu des rangs de la Compagnie de Jésus, le premier pape non européen depuis le pape syrien Grégoire III au viiie siècle ainsi que le premier issu du continent américain. Il est également le premier pape à prendre le nom de François, nom choisi en mémoire de saint François d'Assise.

Famille et jeunesse

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La basilique San José de Florès, dans le quartier de Buenos Aires où le 
pape François a passé son enfance et a reçu sa vocation.

Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936 au 531 de la rue Membrillar dans le quartier populaire de Flores, au cœur de Buenos Aires. Son père, Mario José Bergoglio, est un immigré italien venu du Piémont et arrivé en Argentine en 1927 ou plus probablement début 1929 (les biographes ne s'accordant pas sur la date exacte de cette immigration), et sa mère, Regina María Sivori, née en Argentine, est fille d'immigrés italiens venant de Ligurie. Le petit Jorge Mario est baptisé le 25 décembre 1936, jour de Noël, par le père Enrique Pozzoli (qui fut plus tard son directeur spirituel) en la basilique Saint-Charles-Borromée-et-Marie-Auxiliatrice située dans le quartier d'Almagro à Buenos Aires : son parrain est Francisco Sivori et sa marraine Rosa Vassallo de Bergoglio.

Le grand-père paternel de Jorge Mario, Giovanni Angelo Bergoglio, est originaire de Portacomaro Stazione, un hameau de Bricco Marmorito aujourd'hui rattaché à la commune d'Asti (Piémont). Le père de Jorge Bergoglio, Mario Josè Bergoglio, né à Turin (Piémont)11, exerce la profession de comptable employé des chemins de fer, et sa mère, Régina Maria Sivori, originaire de la région de Gênes (Ligurie), est femme au foyer. Les parents de Jorge Bergoglio se marient le 12 décembre 1935 à Buenos Aires et ont cinq enfants (dont Jorge Mario est l'aîné) : trois garçons (Jorge Mario, Alberto et Oscar) et deux filles (Marta Regina et Maria Elena), parmi lesquels seule Maria Elena est encore en vie au moment de l'élection de Jorge. Ainsi, bien que né en Amérique du Sud, Jorge Bergoglio a grandi dans un milieu familial largement européanisé, venant de deux régions italiennes, le Piémont et la Ligurie, mais dont les familles parentales n'étaient pas italophones dans la vie quotidienne. Il est marqué par « la sainteté de l’Iglesia » militante de ses parents et de sa grand-mère Rosa qui a beaucoup compté pour lui et dont il conserve le testament dans son bréviaire. Des conflits familiaux entre ses oncles le marquent aussi.

C'est dans l'église San José du quartier de Flores que Jorge Mario Bergoglio, à l’âge de dix-sept ans, lors d'une confession précédant la fête de la saint Matthieu de 1953, fait l'expérience « de la miséricorde de Dieu » et qu’« il a eu une révélation divine, pour entrer dans les ordres » et s'est senti appelé, « à l'instar d'Ignace de Loyola ». Alors qu'il était fiancé à une jeune femme comme le révèle sa sœur, il entame une réflexion qui le conduit à rompre ses fiançailles et entrer dans les ordres ; jusqu'à son accession à la papauté, il est venu chaque année dans cette église célébrer une messe pour Pâques.

Il étudie notamment au collège salésien Wilfrid Barón de Ramos Mejía en 1949 avant d'entrer dans l'école industrielle E.N.E.T (Escuela Nacional de Educación Técnica) no 27 Hipólito Yrigoyen où il obtient un diplôme de technicien en chimie.

Il subit en 1957 une ablation de la partie supérieure du poumon droit à la suite d'une pneumonie aiguë avec multiples kystes pulmonaires. Plusieurs causes sont évoquées : tuberculose contractée au contact des populations pauvres et traitée par pneumothorax en raison de la pénurie d'antibiotiques à cette époque, tabagisme excessif lors de son passage au séminaire. Pendant ses études à Buenos Aires, il a subvenu à ses besoins financiers en faisant des ménages dans une usine locale et en travaillant en tant que videur dans un club mal famé de Córdoba (Argentine). Ayant eu la vocation sacerdotale à dix-sept ans, il décide de devenir prêtre à l'âge de vingt et un ans.

Formation
Jorge Mario Bergoglio a suivi une formation de technicien en chimie avant d'entrer au séminaire de Villa Devoto, puis au noviciat de la Compagnie de Jésus, le 11 mars 1958. Il poursuit sa formation spirituelle au Chili et revient en 1963 à Buenos Aires pour ses études de philosophie.

Après une expérience d'enseignement (régence) de la littérature dans un collège de Santa Fe (Colegio de la Inmaculada) et dans un collège de Buenos Aires (Colegio del Salvador) (1964 à 1966), il fait ses études de théologie au théologat de San Miguel dans la banlieue de Buenos Aires qui dépend de l'université jésuite del Salvador (1967 à 1970), puis est ordonné prêtre le 13 décembre 1969 par Mgr Ramón José Castellano, archevêque de Córdoba. Il continue ensuite ses études à la faculté théologique et philosophique San José de San Miguel.

Outre l'espagnol, il parle couramment l'italien et le piémontais (langues de sa famille), l'allemand (langue de ses études de philosophie), le latin et possède des notions de portugais, français et anglais.

Prêtre et provincial des jésuites
Après une année (1971-1972) de Troisième An à Alcalá de Henares en Espagne, Jorge Mario Bergoglio est nommé maître des novices du Colegio Máximo San José, institution jésuite de San Miguel, en 1972, et fait profession solennelle le 22 avril 1973. Trois mois plus tard, le 31 juillet 1973, âgé de trente-six ans, il est nommé provinciald des jésuites d'Argentine en remplacement de Ricardo O'Farell pour une durée de six ans. La Compagnie est alors en manque de vocations et se trouve divisée sur la question de la théologie de la libération — vis-à-vis de laquelle sa position est contrastée — quand prend place la dictature militaire entre 1976 et 1983. Ainsi, si certains commentateurs lui reprochent de ne pas avoir toujours défendu les jésuites socialement engagés, d'autres lui savent gré d'avoir préservé la Compagnie d'une crise majeure et d'en avoir conservé l'unité.

Membre depuis la fin des années 1960 de l'organisation péroniste Organización Única del Trasvasamiento Generacional (OUTG), il confie, fin 1974, le contrôle de l'université del Salvador à d'ex-membres de cette organisation controversée, dissoute à la mort de Juan Perón.

En 1980, à l'issue de sa charge de provincial il est nommé recteur de la faculté de théologie et de philosophie de San Miguel (l'ancien Colegio Máximo San José), tout en y étant professeur de théologie. Il est également pendant cette période curé de la paroisse Saint-Joseph de San Miguel. Il communique régulièrement à travers ses homélies pour dénoncer la corruption de la classe politique et la crise des valeurs en Argentine. Sa fermeté dans la direction de l'école lui crée des difficultés au sein de l'ordre qu'il avait dirigé, et en 1986, il se rend en Allemagne et commence une thèse à la faculté de philosophie et de théologie de Sankt Georgen de Francfort. Il ne s'y trouve pas à l'aise, et à son retour rapide en Argentine, il est relégué à Córdoba comme prêtre de quartier et confesseur.

Pendant la dictature
Son attitude durant la dictature militaire entre 1976 et 1983 fait l'objet de controverses : en 2000, il demande à l’Église argentine de reconnaître son rôle durant la période de la dictature et l'appelle à la pénitence pour purifier sa mémoire. Mais en 2005, le journaliste Horacio Verbitsky, ancien membre des « Montoneros » devenu directeur du quotidien pro-gouvernemental Pagina 1245, reconnu au niveau international pour ses enquêtes, relance la polémique en publiant El Silencio. Verbitsky affirme notamment que le père Bergoglio a collaboré avec la junte et n'a pas cherché à faire libérer deux jésuites travaillant sous son autorité, Franz Jalics et Orlando Yorio.

Ces accusations sont reprises par une partie de la presse latino-américaine et internationale au lendemain de l'élection du pape. Elles sont démenties par le Service d'Information du Vatican (VIS) le surlendemain ; le Vatican réitère ainsi les précédents démentis à ces allégations nées dans un climat anticlérical, arguant qu'elles n'ont jamais été concrètement fondées, qu'il a été entendu par la justice et qu'a contrario il existe de nombreux témoignages de personnes qu'il a protégées à l'époque de la dictature. Un des trois magistrats chargés de l'examen des accusations en 2011 explique après étude des éléments qu'« il est totalement faux de dire que Jorge Bergoglio [aurait] livré ces prêtres » et que, par conséquent, la justice l'a innocenté49. L'un des jésuites, Orlando Yorio, mort en 2000, est resté persuadé que le Provincial n'était pas intervenu pour leur libération et qu'ils étaient d’ailleurs passés pour morts. Peu après l'élection du cardinal argentin au pontificat, l'autre jésuite, Franz Jalics, estime qu'« il ne peut se prononcer sur [son] rôle dans ces événements » et qu'après avoir discuté de ceux-ci avec le père Bergoglio — devenu archevêque — et concélébré une messe fraternelle avec lui, il considère l'histoire comme close, précisant encore qu'« il est faux de prétendre que notre mise en détention a[it] été provoquée par le père Bergoglio ».

Lorsqu'en octobre 2007, le prêtre Christian von Wernich est condamné pour torture, acte qualifié de crime contre l'humanité commis pendant la dictature, et qu'est évoqué le soutien apporté par la hiérarchie ecclésiastique à la junte, le cardinal Bergoglio exclut que l'Église puisse en tant qu'institution avoir une part dans les crimes de la « guerre sale », rejetant cette responsabilité sur des individus isolés. Des représentants de familles de victimes et des Mères de la place de Mai considèrent que l'attitude de l’Église est hypocrite quand elle refuse de participer aux procès sur les exactions de la dictature. L'activiste des droits de l'homme et prix Nobel de la paix argentin Adolfo Pérez Esquivel, lui-même arrêté et torturé, estime pour sa part que le père Bergoglio n'a pas été complice de la dictature et qu'on ne peut l'accuser de cela.

Le biographe de Jorge Bergoglio, Sergio Rubín, explique que, d'une manière générale, l’Église catholique avait échoué à s'opposer à la junte, comme, du reste, une bonne partie de la société argentine d'alors. Selon Marie-Monique Robin, journaliste qui a enquêté sur la dictature argentine, l’Église argentine n'avait même pas, à quelques exceptions près, tenté de s'opposer, et sa responsabilité est lourdement engagée. Rubin affirme que le père Bergoglio avait alors pris des risques personnels importants pour sauver des « subversifs » des griffes de la dictature, sans en faire part avant 2010. C'est ainsi qu'il a sauvé la vie de l'avocate Alicia Oliveira, persécutée par les militaires. Le témoignage d'un ancien militant de gauche uruguayen, réfugié quelque temps en Argentine, va dans le même sens.

En octobre 2012, la conférence épiscopale d'Argentine émet sous sa responsabilité une déclaration pour s'excuser de l'échec de l’Église à protéger la population durant la dictature et condamne cette période de violence, tant du côté de la junte que de la guérilla.

Évêque et cardinal
Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992, sur intervention de l'archevêque de la ville. Il quitte ainsi « l'exil » de Cordoba, à l'âge de cinquante-cinq ans. Il est nommé coadjuteur du même archidiocèse le 3 juin 1997. Le 28 février 1998, à la mort du cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque de l'archidiocèse de Buenos Aires.

Bergoglio refuse alors de loger dans la résidence des archevêques de Buenos Aires et opte pour un petit appartement situé près de la cathédrale. Il confesse régulièrement dans cette cathédrale.

Il se lève vers 4 h 30 le matin pour une journée de travail complète et sans arrêt. Afin de rester proche de ses prêtres, il crée une ligne téléphonique qui le relie à eux ; de plus, il déjeune régulièrement avec un de ses curés. Un jour, en 2009, il loge avec un de ses prêtres menacé de mort par des narcotrafiquants dans un bidonville.

Il est aussi l'évêque ordinaire des fidèles de rite oriental.


Voir ce très long article en entier

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Emblème Pontifical de François


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