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 Chronologie des papes - Pie VII

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Edmond
Edmond
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MessageSujet: Chronologie des papes - Pie VII   Chronologie des papes - Pie VII EmptyVen 20 Mai - 15:56

Chronologie des papes - Pie VII 260px-Jacques-Louis_David_018

Le pape Pie VII est le 251e pape de l’Église catholique. Barnaba Niccolò Maria Luigi Chiaramonti (en religion, le Père Gregorio) est né le 14 août 1742 à Cesena (Romagne) et est mort le 20 août 1823 à Rome. Moine bénédictin, il est d'abord prieur de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, une des quatre basiliques majeures du monde, toutes situées à Rome. Il est ensuite consacré évêque pour le Diocèse de Tivoli en 1782, puis transféré à Imola et créé cardinal en 1785. Il est élu souverain pontife le 14 mars 1800, et prend le nom de Pie VII.

Jeunesse
Avant-dernier enfant du comte Scipione Chiaramonti (1698–1750) et de Giovanna Coronata Ghini (1713–1777), fille du marquis Barnaba Eufrasio Ghini, femme profondément religieuse qui terminera sa vie au carmel de Fano et que son fils prendra toute sa vie comme modèle, particulièrement aux moments les plus douloureux de son pontificat, il appartient à une famille de vieille noblesse d'origine française, sans doute celle de Clermont-Tonnerre amie des Braschi (famille dont est issu Pie VI). Sa famille est noble, mais assez pauvre.

Comme ses frères, il fréquente d'abord le Collegio dei Nobili de Ravenne, mais à sa demande, il est admis à l'âge de 14 ans (2 octobre 1756) comme novice à l'abbaye bénédictine Santa Maria del Monte, à Cesena. Il y est sous la direction de dom Gregorio Caldarera. Deux ans plus tard (20 août 1758), il prend l'habit sous le nom de dom Gregorio. Jusqu'en 1763, il étudie à l'abbaye Santa Giustina de Padoue où il est soupçonné de jansénisme par l'Inquisition vénitienne. Ses brillantes qualités intellectuelles conduisent ses supérieurs à l'envoyer ensuite au collège pontifical Saint-Anselme, à Rome, adjacent à la résidence urbaine de l'abbaye Saint-Paul-hors-les-Murs qui avait été ouvert pour recevoir les étudiants les plus prometteurs de la Congrégation bénédictine de Monte-Cassino.

Le 21 septembre 1765, il est ordonné prêtre et peu après, reçoit son doctorat en théologie. Il enseigne, à partir de 1766, à l'abbaye San Giovanni de Parme, duché ouvert aux idées nouvelles. Amoureux de la culture et soucieux de donner un enseignement moderne, proche des réalités sociales et scientifiques de son temps, il souscrit à l'Encyclopédie de Diderot et se montre curieux des idées de Locke et Condillac, alors précepteur du prince héritier, l’infant don Ferdinand, et dont il traduit l’Essai sur l'origine des connaissances humaines.

En 1772 lui est attribué le grade académique de « lecteur », par lequel l'ordre bénédictin l'habilite à l'enseignement de la théologie et du droit canonique. De 1772 à 1781, il se trouve au collège Saint-Anselme, cette fois en tant que professeur de théologie et bibliothécaire. Il est ensuite nommé abbé titulaire du monastère Santa Maria del Monte dont il avait été oblat dans son enfance.

Le jeune moine Chiaramonti ressent le besoin d'un profond renouveau pour son ordre, en particulier dans le domaine de la formation. Il souhaite, d'une part, le retour à l'inspiration originelle de la vie monastique et, de l'autre, une modernisation des programmes d'enseignement, de façon à conduire les jeunes moines à un contact plus direct avec les réalités concrètes et actuelles.

En 1773, il devient confesseur du cardinal Angelo Braschi, qui deviendra le Pape Pie VI en 1775, et qui le tient en haute estime. En 1782, ce dernier le nomme prieur de l'abbaye romaine de Saint-Paul-hors-les-Murs où il semble avoir été accueilli comme un intrus par les autres moines jaloux de leur droit d'élire leur prieur et qui, semble-t-il, tenteront même de l'empoisonner. Jean Cohen écrit :

« On prétendit qu'ils tentèrent d'empoisonner leur rival par une tasse de chocolat. Chiaramonti, l'ayant goûtée, ne put l'achever tant elle lui parut d'une saveur désagréable. Un frère lai, spécialement attaché à son service, la but, et saisi tout à coup des plus violentes douleurs, il ne survécut que 24 heures à ce fatal repas ». On peut douter de l'authenticité de cette anecdote.

Chronologie des papes - Pie VII 220px-Facade_cath%C3%A9drale_San_Lorenzo_de_Tivoli
La façade de la cathédrale San Lorenzo de Tivoli.

Expérience pastorale
Il ne fait pas de doute cependant que la nomination de Chiaramonti à l'abbaye de Saint-Paul-hors-les-Murs est fraîchement accueillie par les autres religieux. Pie VI en est conscient et, pour rafermir son autorité, il lui confie la responsabilité du diocèse de Tivoli. Le 16 décembre 1782, il est sacré évêque dans la cathédrale San Lorenzo.

Trois ans plus tard, alors qu'il n'a que 42 ans, il est créé cardinal lors du consistoire du 14 février 1785 et en reçoit les insignes le 27 juin. Il devient évêque-cardinal d'Imola.

En juin 1796, son diocèse d'Imola est envahi par les troupes françaises d'Augereau. Rappelé à Rome en 1797, il se range dans le camp des modérés et soutient, au grand dam des conservateurs, l'établissement des négociations menant au traité de Tolentino. Dans une lettre adressée aux habitants de son diocèse, il leur demande de se soumettre, « dans les circonstances actuelles de changement de gouvernement (…) à l'autorité du victorieux général en chef de l'armée française. » Avec une belle audace il affirme même, dans son homélie de Noël 1797, qu'il n'y a pas opposition entre catholicisme et démocratie :

« Oui ! mes chers frères, soyez de bon chrétiens, et vous serez d'excellents démocrates. La forme du gouvernement démocratique adoptée chez nous n'est point en opposition avec les maximes que je viens de vous exposer. Elle ne répugne pas à l'Évangile. Elle exige, au contraire, ces vertus sublimes qui ne s'acquièrent qu'à l'école de Jésus-Christ. Si vous les pratiquez sérieusement, elles seront le gage de votre bonheur, de votre gloire et de la splendeur de notre République. La seule indépendance que donnait aux anciens la forme de gouvernement dont ils jouissaient les avait ornés d'une foule de vertus. Républicains et, de plus, chrétiens, quels modèles de sainteté ne doivent pas être les citoyens d'Imola ! » »


Il intercède d'ailleurs personnellement auprès du général Augereau pour le convaincre d'épargner les habitants de Lugo qui ne s'étaient guère montrés sensibles à ses conseils pacifiques. Cette politique modérée évitera bien des malheurs au diocèse d'Imola, mais n'empêchera pas le reste de l'Église catholique de continuer à vivre des moments dramatiques.

À la nouvelle de la mort du général Duphot, tué involontairement par la Gendarmerie pontificale à Rome, alors qu'il y faisait de l'activisme provocateur au service du Directoire français, pour lui donner un prétexte d'intervention dans les États pontificaux, le Directoire ordonne, le 11 janvier 1798, l'occupation de Rome. Gaspard Monge part le 6 février pour la Ville Éternelle. La révolution, excitée en sous-main, y éclate le 15 février, et la « République romaine » proclamée « par le peuple » (réunion des partisans au Campo Vaccino (it)).

Le pape Pie VI est d'abord contraint par la République française de renoncer à son pouvoir temporel et de se limiter à ses prérogatives spirituelles. Mais après maintes vexations, on le force à quitter Rome. Pie VI, qui a 80 ans, est enlevé du Quirinal dans la nuit du 19 au 20 février 1798. Après le renvoi de Masséna, Gaspard Monge fait toutes les nominations (sauf les finances).


Voir l'article en entier (long)

Chronologie des papes - Pie VII 800px-45



Emblème Pontifical de Pie VII



Article provenant d'ICI

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Chronologie des papes - Pie VII 000_1455
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