Les Alpes-Maritimes (prononcé /alp(ə) ma.ʁi.tim/) sont un département français de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Maralpins et Maralpines. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 06. Sa préfecture est Nice.
Un premier département des Alpes-Maritimes a existé de 1793 à 1814, sous la Révolution française et le Premier Empire. Il était alors composé essentiellement du comté de Nice, détaché du royaume de Sardaigne et réuni à la France ainsi que de la principauté de Monaco (Monaco, Roquebrune et Menton à l'époque) annexée, et l'arrondissement de San Remo, annexé à la République ligurienne.
En 1814, le comté de Nice retourne au royaume de Sardaigne et Monaco recouvre son indépendance mais sous protectorat sarde. Le second département des Alpes-Maritimes est créé en 1860, par l'adjonction audit comté de Nice (cédé par le royaume de Sardaigne) de l'arrondissement de Grasse détaché du département du Var et le rattachement des villes de Menton et Roquebrune qui s'étaient placées sous la protection de la Sardaigne après avoir fait sécession de la principauté de Monaco et dont les droits furent rachetés par l'empereur des Français au prince de Monaco en 1861, avec la création du nouvel arrondissement de Puget-Théniers de 1860 à 1926.
Le département compte 1 086 219 habitants en 2018. Son économie est essentiellement tertiaire.
Nice et la Côte d'Azur, dans le sud du département.
SituationLe département des Alpes-Maritimes est entouré par les départements du Var au sud-ouest et des Alpes-de-Haute-Provence au nord-ouest ainsi que par l'Italie à l'est et la mer Méditerranée au sud. Sa topographie est très contrastée. Comme son nom l'indique, la plus grande partie du département est partie constituante de l'ensemble topographique des Alpes - et notamment des Alpes maritimes - mais il a également la particularité d'être un département côtier avec sa façade méditerranéenne.
Vue plongeante sur Èze-village entre mer et montagne
La partie côtière, urbanisée et densément peuplée, regroupe toutes les villes dans une conurbation quasi continue de Cannes à Menton, tandis que la partie montagneuse, plus étendue mais faiblement peuplée, est entièrement rurale exception faite des trois grandes stations de Valberg née en 1936, Auron en 1937 et Isola 2000 en 1971.
ReliefLe sommet culminant du département - situé sur la frontière franco-italienne - est la cime du Gélas (3 143 m) qui domine, plus à l'est, la vallée des Merveilles. En effet, le mont Argentera est certes plus élevé avec 3 297 m d'altitude mais il est situé en territoire italien. Le mont Mounier (2 817 m) domine au sud le vaste dôme de Barrot formé d'une masse de plus de 900 m d'épaisseur de pélites rouges profondément échancrées par les gorges de Daluis et du Cians. Sauf en période hivernale, quatre grands cols permettent de franchir au nord le massif du Mercantour-Argentera dont l'imposante barrière de 62 km de long dresse l'hiver sa muraille neigeuse visible de la côte. À partir de l'ouest, c'est d'abord, sur la route des grandes Alpes, le col de la Cayolle (2 326 m) aux sources du Var (fleuve) sur la commune d'Entraunes. Puis le col de la Bonette, l'un des plus hauts cols routiers d'Europe avec ses 2 715 m permettant de relier la vallée de la Tinée à celle de l'Ubaye. Plus à l'est, le col de la Lombarde (2 350 m), au-dessus d'Isola 2000, permet de rejoindre le sanctuaire Sainte Anne de Vinadio en Italie. Et enfin, à son extrémité orientale, le col de Tende (1 871 m) qui assure la liaison avec Coni (ou Cuneo) en Italie.
Vue sur Breil-sur-Roya depuis le sommet de l'Arpette
Paysage et végétation forestière. La seule région des Alpes niçoises a un taux de boisement de 60,9 %, un peu supérieur à la moyenne du département et très supérieur au taux moyen de 39,4 % de la région Provence – Alpes - Côte d’Azur.
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