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 VII. L'architecture au XIXe siècle

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Edmond
Edmond
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MessageSujet: VII. L'architecture au XIXe siècle   VII. L'architecture au XIXe siècle EmptyJeu 14 Mai - 12:27

Caractère de l'architecture du dix-neuvième siècle.

La Révolution s'attacha à faire revivre, dans ses fêtes, dans ses emblèmes, dans ses costumes d'apparat, les traditions grecques et romaines. Le peintre David fut le chef de cette nouvelle école d'imitation ; ce fut lui qui régla tout le cérémonial des fêtes de la Révolution, qui éleva des autels à la patrie et des arcs de triomphe calqués avec plus ou moins d'exactitude sur les modèles de l'antiquité.

Quand vint l'Empire, David ne garda plus que ses opinions artistiques ; mais elles ne restèrent que trop intactes, et sa doctrine ultra-classique exerça la même influence sur l'architecture que sur la peinture et la sculpture : tous les monuments construits sous Napoléon Ier sont encore des imitations de Rome et d'Athènes.

VII. L'architecture au XIXe siècle Livre-2-chapitre-7-1
Hôtel construit sous le premier Empire.

C'est une imitation du style grec, moins l'élégance et la légèreté. La façade, toute en lignes droites, est ornée de colonnes massives qui augmentent encore la lourdeur de l'ensemble.

La Restauration éleva peu d'édifices importants ; elle se borna à continuer quelques monuments commencés sous l'Empire.

Ce fut Louis-Philippe qui termina ceux qui rappelaient la gloire impériale, et de 1815 à 1848, pendant que la littérature, la peinture et la sculpture, rompant avec toute tradition, entraient dans une voie nouvelle, l'architecture, faute d'un artiste de génie, restait dans les mêmes ornières et continuait à construire des monuments lourds et sans caractère.

Sous le second Empire, aucune œuvre originale et vraiment personnelle n'apparaît au milieu des innombrables monuments publics ou des constructions privées qui s'élèvent de toutes parts ; l'étude de l'archéologie, de l'architecture aux différentes époques, ont fourni aux architectes tant de documents, que chacun y puise à pleines mains et ne cherche guère à créer rien de neuf.

Le dix-neuvième siècle donc n'aura créé aucun style qui lui soit propre ; il n'aura pas donné naissance à un art monumental qui caractérise l'époque : « ce privilège, dit M. Vitet, n'appartient qu'aux siècles où tout un peuple est soumis à une même croyance, animé d'une même pensée. »

Monuments du premier Empire.

Durant les premières années de l'Empire, des travaux d'édilité furent d'abord exécutés à Paris : des ponts, des égouts, des fontaines publiques, et aussi les trois grands cimetières de Montmartre, du Père-Lachaise et de Montparnasse. Mais, en 1806, Napoléon décida d'ériger à Paris des monuments consacrant sa gloire, et à la fois s'élevèrent : l'arc de triomphe du Carrousel, l'arc de triomphe de l'Étoile, et la colonne Vendôme, dont on a déjà parlé.

L'arc de triomphe du Carrousel se dressa devant la demeure impériale des Tuileries ; un char romain, auquel étaient attelés les quatre chevaux de bronze doré de Saint-Marc de Venise, conduits par la Victoire et la Paix, le surmontait. Rendu à Venise, après les désastres de 1815, ce groupe fut remplacé par celui qui y est actuellement, dû au sculpteur Bosio.

VII. L'architecture au XIXe siècle Livre-2-chapitre-7-2
Maison du premier Empire.

Cette maison, qui était située à l'angle de la place du Châtelet et du quai, a disparu lors de la transformation de la place.

L'arc de triomphe de l'Étoile, élevé à la gloire de la Grande-Armée, eut pour architecte Chalgrin, qui en dirigea les travaux jusqu'à sa mort, en 1811. La Restauration eut l'idée de continuer le monument en l'honneur des victoires du duc d'Angoulême, et en amena la construction jusqu'à l'entablement. Enfin, en 1832, Louis-Philippe chargea Abel Blouet de le terminer tel qu'il avait été projeté. L'Arc de Triomphe, si imposant dans sa grande simplicité de lignes, est le monument le plus colossal de ce genre ; sa hauteur est de 49 mètres ; les figures des quatre grands groupes qui décorent les façades ont près de 6 mètres de hauteur.

Dans la même année 1806, Napoléon avait décidé qu'un Temple de la Gloire serait fondé, avec cette inscription : « L'Empereur Napoléon aux soldats de la Grande-Armée. » On songea à utiliser pour cette destination l'église de la Madeleine, dont la construction, commencée en 1764, n'avançait que fort lentement. L'architecte Vignon fut chargé des plans ; mais, sous la Restauration, l'idée du Temple de la Gloire fut abandonnée, et la Madeleine est restée une église. Cependant son aspect se ressent du projet de Napoléon Ier, et l'édifice, en somme, ressemble beaucoup plus à un temple grec qu'à une église catholique.

La façade du Palais du Corps législatif fut construite en 1807, lorsque l'Empereur choisit pour lieu des séances du Corps législatif l'ancien Palais-Bourbon. Ce palais avait été construit en 1722, sur des terrains dépendant du Pré-aux-Clercs, par la duchesse de Bourbon, qui habitait alors l'hôtel de Condé, situé près du Luxembourg. Confisqué comme propriété nationale, il devint, sous la Convention, la « maison de la Révolution ». Sous le Directoire, le conseil des Cinq-Cents y tint ses séances. Rendu au prince de Condé à la Restauration , ce palais fut racheté par l'Etat en 1827. La salle des séances actuelle date de 1832.

En 1808, Napoléon ordonna la construction de la Bourse sur les terrains de l'ancien couvent des Filles-Saint-Thomas. Jusque-là, les négociants se réunissaient, pour discuter de leurs affaires, rue Vivienne, à l'hôtel de Nevers, qui avait fait partie de l'ancienne demeure du cardinal Mazarin. Ce fut l'architecte Brongniart qui donna les plans de la Bourse, et, suivant la mode du temps, il éleva une sorte de temple grec fort peu élégant. Le monument ne fut inauguré qu'en 1826.

En 1808, fut commencée la Halle aux Vins, sur l'emplacement d'une partie de l'ancienne abbaye de Saint-Victor.

En 1810, furent construits les cinq grands abattoirs, près du mur d'enceinte de la ville ; ils ont été démolis en 1867 et remplacés par l'abattoir général de la Villette. Il existe encore deux abattoirs sur la rive gauche : l'un, dit de Grenelle, situé boulevard de Grenelle, et l'autre, dit de Villejuif, en haut du boulevard de l'Hôpital, près de la place d'Italie.

Monuments de la Restauration.

En dehors des travaux commencés sous l'Empire et continués pendant les règnes suivants, nous venons de le dire, peu de monuments furent élevés sous Louis XVIII et sous Charles X.

En 1816, Louis XVIII posa la première pierre de la Chapelle expiatoire, élevée sur l'emplacement de l'ancien cimetière de la Madeleine, à l'endroit où avaient été enterrés le roi Louis XVI et Marie-Antoinette. Elle ne fut terminée que sous Charles X, en 1826.

L'église Notre-Dame-de-Lorette, commencée en 1824, est d'un aspect sombre et sans caractère ; mal décorée à l'intérieur, elle rappelle par sa forme les anciennes basiliques romaines. Saint-Vincent-de-Paul, d'un goût plus artistique, date de la même année.

Monuments du règne de Louis-Philippe.

Le gouvernement de Louis-Philippe n'a pas attaché son nom à beaucoup de grands édifices : il acheva seulement les monuments commencés sous l'Empire, termina le palais des Beaux-Arts, agrandit le Luxembourg et l'Hotel-de-Ville, et mit en place l'obélisque de Louqsor.

La première pierre de la colonne de Juillet fut posée par le roi Louis-Philippe, le 27 juillet 1831, anniversaire de la première des journées des 27, 28 et 29 juillet 1830, qui avaient fait passer le pouvoir de la branche aînée à la branche cadette des Bourbons. Ce monument fut dressé au centre de la place de la Bastille, pour remplacer un éléphant colossal dont Napoléon Ier avait ordonné la construction, et qui ne fut jamais terminé.

Une seule église intéressante date du règne de Louis-Philippe : c'est Sainte-Clotilde. Cette église est bâtie sur des terrains provenant d'un ancien couvent de Carmélites, supprimé par la Révolution, et dont les bâtiments servirent de caserne à la garde du Premier Consul.

Sainte-Clotilde est une imitation du style ogival du treizième au quatorzième siècle ; elle offre ce grand intérêt d'être la première église du dix-neuvième siècle qui n'ait pas été une copie des basiliques latines ; elle fut le point de départ de toutes les églises élevées sous le second Empire, et rappelant les différents styles des siècles précédents.

De 1830 à 1848, on éleva à Paris une quantité considérable de fontaines, dont quelques-unes sont dignes de mention.

Les fontaines de la place de la Concorde, construites de 1836 à 1846.

La fontaine Cuvier, à l'angle des rues Cuvier et Saint-Victor (1840), sur l'emplacement d'une ancienne fontaine établie dans une tour de l'abbaye Saint-Victor par le Bernin, célèbre architecte italien, lors de son voyage à Paris, sous Louis XIV.

La fontaine Molière, élevée par Visconti, à la suite d'une souscription nationale, en face de la maison de la rue de Richelieu où mourut l'illustre comique, fut inaugurée en 1844. La statue de Molière est de Seurre ; les deux figures des muses de la Comédie sont de Pradier.

La fontaine du Jardin de Notre-Dame (1845), œuvre de Vigoureux, en style gothique et d'un effet très pittoresque.

La fontaine de la place Louvois, par Visconti. Cette place plantée d'arbres, avec sa gracieuse fontaine au centre, occupe l'emplacement de l'ancien Opéra, démoli en 1820, après l'assassinat du duc de Berry.

Enfin, la fontaine monumentale de la place Saint-Sulpice, élevée aussi par Visconti. Dans les niches de l'édifice quadrangulaire qui surmonte le triple bassin sont les statues de Bossuet, de Fénelon, de Massillon et de Fléchier.

Article provenant d'ICI

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